ÉTUDES DE LA NATURE de BERNARDIN de SAINT-PIERRE (résumé & analyse)

La volonté de démontrer la perfection de la nature inspire douze Études qui s’efforcent de réfuter les objections des philosophes contre la Providence au prix de conjectures finalistes délirantes (les puces seraient \"noires pour mieux se distinguer sur la peau blanche\" et les marées seraient provoquées par la fonte des neiges). La religion y est présentée comme un bien universel — car elle a \"seule connu que nos passions infinies étaient d’institution divine\" — et la nature, conçue pour le bonheur de l’homme, obéit à des lois d’équilibre voulues par le Créateur: lois de convenance. d’harmonie et de concordance. Un éloge enthousiaste de l’ignorance condamnant le rationalisme des Lumières et un développement sur la mélancolie, où l’on découvre tous les éléments de la sensibilité romantique, font de la douzième et dernière étude une illustration du passage entre le sensualisme du siècle et le spiritualisme du Les Études ...