Etude de Rastignac dans le père Goriot

« lourd sur la conscience. Après plusieurs rencontres avec Delphine, Eugène ne tardera pas à apprendre les difficultés financières de Delphine et ira donc jouer pour elle à des jeux de hasard qui lui apporteront alors 7 000 francs et sauvera Delphine de Nucingen, c’est à partir de ce moment qu’ils développeront une certaine intimité ( Les jours d’Italiens, dit-elle, vous viendrez dîner avec moi, et vous m’accompagnerez ).

Le temps passe et Rastignac prend goût aux soirées parisiennes, mais il dépense beaucoup d'argent et se montre beaucoup moins chanceux au jeu.

Il mesure combien l'argent est essentiel pour s'imposer dans la haute société parisienne, ce que Vautrin ne manque pas de lui rappeler avec beaucoup de cynisme.

Rastignac doute de plus en plus quant aux moyens qu’il utilisera afin de parvenir à ses fins surtout que celui-ci a réussi à ce que Victorine laisse entrevoir ses sentiments vis-à-vis de Rastignac, mais le jour où Vautrin réussit à faire tuer le frère de Victorine et croyait pouvoir voir Rastignac et Victorine s’unir, celui-ci se fait arrêter ce qui empêche donc à Rastignac de réfléchir plus quant aux procédés qu’il usera. Alors que la pension Vauquer se remet peu à peu des évènements, le père Goriot vient chercher Rastignac et lui avoue lui avoir fait louer avec sa fille Delphine un appartement.

Arrivé là-bas, Rastignac, y verra alors le Père Goriot plus heureux qu’il ne l’a jamais été, il peut y voir tout l’amour que celui-ci porte à sa fille Delphine, ce qui l’étonnera même s’il savait déjà que le Père Goriot portait un amour fou pour ses filles. Peu après, Les problèmes financiers des deux filles du Père Goriot resurgissent avec plus d'acuité.

Le baron de Nucingen indique à sa femme qu'il lui est impossible de lui rendre sa fortune sans que leur couple ne soit ruiné.

Quant à Anastasie, elle ne parvient plus à rembourser les dettes causées par son amant, Maxime de Trailles et se voit dans l'obligation de mettre en vente les diamants de la famille.

A l'annonce de cette double déroute financière, le père Goriot est victime d'un grave malaise.

Bianchon, l'étudiant en médecine, ami de Rastignac, venu en renfort analyse les symptômes qui frappent le vieil homme et diagnostique une grave crise d'apoplexie, alors que la réception très importante de madame de Beauséant va commencer, celui-ci, est très inquiet pour le Père Goriot alors que ses filles s’en préoccupent beaucoup moins et c’est seulement quand le Père Goriot est sur le point de mourir que Rastignac réussit à contacter ses filles pour qu’elles viennent le voir, mais qui, malheureusement, n’arriveront pas à temps… A l’enterrement du Père Goriot il n’y aura que Rastignac et Christophe pour y assister. C’est en voyant cette triste scène dépourvu des deux êtres les plus aimés du défunt que Rastignac conclura finalement que la réussite social devra se faire des fois en mettant les sentiments car trop de sentiments pourraient lui retourner un contre fatal. 2. »