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Etienne de la boetie la servitude volontaire

Publié le 07/05/2011

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Ce roman d'anticipation se déroule, à Londres, capitale de la première région aérienne de l’Océania, puissance mondiale avec Eurasia et Estasia. Ces trois empires sont constamment en guerre. Oceania a connu plusieurs révolutions depuis 30 ans et également un conflit atomique.

Océania  vit sous une dictature. Le Parti unique est commandé par un chef invisible dont les portraits sont partout : Big Brother. Ce dernier surveille cependant les moindres faits et gestes de chacun, d'où le slogan « Big Brother is watching you !« (Big Brother vous regarde), qui symbolise le régime.

Trois slogans régissent cet univers : \" La guerre c’est la paix \", \" La liberté c’est l’esclavage \", \" L’ignorance c’est la force \" ; quatre ministères l’organisent – Vérité, Paix, Amour, Abondance -, et la population est répartie en trois classes – le Parti intérieur (les dirigeants), le Parti extérieur (les subalternes), les prolétaires (les ouvriers et les travailleurs vivant dans les taudis).

Winston Smith, le personnage principal du roman , travaille au ministère de la Vérité. Il a pour tâche de retoucher les journaux déjà parus pour corriger les erreurs du Parti ou de son leader, Big Brother. Car le Parti ne se trompe jamais. Une fois l'Histoire réécrite, les erreurs ayant été gommées, on a donc la certitude qu’elles n’ont jamais existé

Le roman se déroule en trois temps: la lente marginalisation de Winston, qui devient progressivement \"criminel par la pensée\", \"rebelle aux politiques du Parti\", son aventure amoureuse avec une jeune femme, Julia. Winston Smith et Julia tentent de s'aimer, mais cette forme de résistance se heurte à l'énigmatique O'Brien, l’un des espions du régime.  

Finalement Winston est arrêté et torturé avant d’être remis en liberté, totalement brisé. « Dans cette contre-utopie cinglante, Orwell propose une réflexion sur la ruine de l’homme par la confiscation de la pensée et la prolifération de la technocratie «.

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« Le peuple ne peut rien contre la tyrannie 1~[·]~1 Il est compréhensible qu'un peuple cède à la force qui l 'écrase.

Les citoyens peuvent se laisser envoûter par les promesses et le prestige d'un chef charismatique, par le plus fort ou le plus habile .

Le tyran dornpte le peuple I lle considère comme sa proie ou le réduit en esclavage.

Qu'il ait acquis le royaume par élection , par hérédité ou par conquête, il déna ­ tu re l'a utorité : a u lie u d e go uver ner, il ve ut ole cliNe• a..,....

latvran­ nle•la~•IR-*>­.........

toujours ti que ..

tyr., gouverne conform6- ment ..

8011 lnt*tt, t.ndls que mime ..

plus chco­ nlen d• gouvernements 8UIDrllalres .. ..

p8l'- lois.

• Hanneh Arendt, La Q1se de la culh.n être le m aître.

Sylla le dictateur emprisonnait, conf isquait, bannissait, condamnait ...

Pour être tout, il faut que les autres ne soient rien.

Le tyran installe partout la corruption I l met au service de sa puissance pe r­ so nne lle to ut es les h y p ocris ies.

Par l'en­ tremise des hommes de cour se répand le mal politique: cinq ou six ambitieux se font com­ pli ces des méfaits du despote.

Ces six conta­ minent bientôt six cents (trop dociles ou trop inté­ ressés).

et ceux -là six mille flattés d'obtenir quelque poste.

Le tyran est un «rnange­ peuple>> L es co urti sans non seulement sont des hommes perdus, mais «accoutument le peuple ( .

..

),non seulement à la servitude, mais encore à la dévoti on».

Ainsi, la tyran nie, d ans sa p er­ fidi e , cons is te-t-e lle à «asservir les sujets les uns par les mo ye ns des au tr es ».

Devant le gros du peup le totale­ ment abêti, le tyran peut alors se parer des pr es­ tiges d'un dieu.

La «servi tud e vo lo n taire• est un e mal a die.

Ce n 'es t p as un acte v olontai r e.

L'ho mm e peu t de m e urer fid èle â sa lib erté ou su cc om ber à la pressio n de la tyr anni e .. »

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