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ESTHÉTIQUE, 1832. Georg Wilhelm Friedrich Hegel

Publié le 23/09/2018

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hegel

Leçons professées à l’université de Berlin.

 

Une première compilation de ce cours a été éditée en 1832 à Berlin par les soins de Hermann Georg Hotho; d’autres éditions suivirent, dont l’édition du Jubilée en 1927 et celle de Leipzig en 1931.

 

Voulant saisir les principaux moments de l’art, Hegel produit une véritable sémiologie des arts qui aborde: l’art comme unité du concret et de l’abstrait, l’art comme dépassement de la nature et de la logique, l’art comme langage, et enfin la musique et ses modes d’expression.

 

L’art, la religion et la philosophie dépassent la Nature et l’Esprit puisque leur objet est un objet absolu; et la transcendance ainsi ouverte donne à Hegel le point de vue de la vérité absolue. Dans la forme concrète née de l’esprit subjectif, l’immédiateté naturelle n’est que le signe de l’Idée, et la forme n’est que la forme de la beauté. C’est dire que pour Hegel l’art médiatise la beauté, mais que celle-ci s’offre à son tour comme immédiate à travers la simple signification sensible. L’art est signe de la vérité en même temps que l’unité et la synthèse du concret et de l’aspect. Aussi Hegel pose-t-il la question

de savoir comment l’artiste procède : objectivement, selon le contenu, ou subjectivement, selon le degré de civilisation de son époque? Il s’agit pour Hegel du problème des rapports de l'intérieur et de l'extérieur, posé sous l’aspect d’un problème purement historique, selon le jeu d’une subjectivité présente devant représenter un objet passé : soit l’artiste utilise subjectivement les conditions de son époque pour représenter les sujets du passé; soit il s’élève à la fidélité objective dans la représentation du passé; soit il observe et s’approprie la vraie objectivité de la représentation des thèmes du passé et des peuples étrangers.

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