ÉPOPÉE DE GILGAMESH (L’) (résumé)
Publié le 17/04/2016
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ÉPOPÉE DE GILGAMESH (L’)
C’est le deuxième grand poème national des anciens Mésopotamiens. Le premier et le plus important poème est en effet l’Enûma elîsh. Les Babyloniens et les Assyriens l’appellent, d’après ses premiers mots : Sha nagba imuru (« Celui qui a tout vu ») ; ce personnage omniscient est Gilgamesh, roi présumé très ancien d’une ville de la région méridionale de Babylone, Uruk. Il semble que ce monarque n’est pas un personnage purement mythologique ; il parait avoir régné réellement dans la partie méridionale de la Vallée des deux Fleuves. Il est donc possible que certains traits de son Épopée correspondent à la vérité, bien que l’activité créatrice des prêtres et des poètes ait, sans aucun doute, revêtu les caractères individuels du Roi de nombreux éléments purement imaginaires. On possède de ce poème une ancienne rédaction sumérienne ( son origine n’est donc pas acca-dienne), qui a été par la suite remaniée et refaite' par quelques écrivains babyloniens. De même que l’on a découvert des fragments de la très ancienne rédaction sumérienne, on en a trouvé d’autres appartenant à la rédaction accadienne, et remontant à l’époque de la célèbre dynastie babylonienne (environ 1900-1600 av. J.-C.). Pourtant le texte de cette épopée que nous pouvons lire aujourd’hui, tout en n’étant pas complet, est, pour des fragments assez importants, celui que l’on conservait dans la fameuse bibliothèque du roi assyrien Assurbanipal (669-626 av. J.-C.) à Ninive, laquelle se trouve maintenant au British Muséum, à Londres.
Le contenu de V Épopée de Gilgamesh doit avoir exercé une certaine influence sur le mythe d’Héraclès. On a retrouvé des fragments des versions hittite et hurrite de cette Épopéè, et il est indubitable qu’il devait en exister d’autres ; de sorte que l’on peut affirmer qu’elle était très connue chez les peuples de l’ancien Orient. Gilgamesh était le constructeur des mqrailles d’Uruk et du célèbre temple d’Eanna, où habitait Anu, dieu du ciel, avec son épouse, Antum. Gilgamesh était à la fois un homme et un dieu, c’est-à-dire qu’il était à trois quarts d’une nature divine. Comme monarque, il était assez dur envers sa ville. Les citoyens d’Uruk se plaignaient de la sévérité de leur Prince. Ils s’adressent donc aux dieux, qui ordonnent à la déesse Aruru de pétrir une image du roi, un héros capable de le tenir en respect. La déesse pétrit alors le héros
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