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ENSEIGNEMENTS DE L’ANCIENNE ÉGYPTE (Les) (résumé)

Publié le 07/05/2016

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ENSEIGNEMENTS DE L’ANCIENNE ÉGYPTE (Les). Les textes savants de l’ancienne Egypte portaient le titre général d'Enseignements ; le nom de l'auteur y figure toujours, qu’il s’agisse de son nom réel ou d’un nom d'emprunt, choisi, dans ce dernier cas, parmi ceux des personnages les plus en vue du passé, afin de donner plus de poids à l’œuvre. Ils consistent, pour la plupart, en une suite de conseils, recommandations et suggestions formulées dans un style élégant, sous une forme sentencieuse par un roi, un personnage d’âge mûr ou un père s'adressant à son successeur direct, à un jeune fonctionnaire ou à son fils.

 

Les plus anciens, qui remontent à l’Ancien Empire, sont les deux textes figurant sur le papyrus Prisse, du nom de son premier possesseur, l’archéologue Émile Prisse d’Avennes. Du premier d’entre eux, attribué à Kagemni, -un vizir que l’on suppose contemporain du dernier roi de la troisième dynastie (2797-2773 av. J.-C.) et de Snéfrou, le premier de la quatrième dynastie (2773-2749 av. J.-C.), - ne nous est parvenu intégralement que le passage final dans lequel on relève des remarques concernant la façon de se tenir à table en compagnie de gloutons ou d’hommes ivres. Personnellement

 

conseille Kagemni — nous devons savoir nous contenter d’un peu d’eau pour étancher notre soif et d’une bouchée de melon pour apaiser notre faim : « Un peu de n’importe quoi suffit à remplacer beaucoup ». - Le second est attribué à Ptahhotep. ün grand personnage de ce nom qui occupa la charge de vizir a réellement vécu au temps de Dedkaré‘-Isési, avant-dernier roi de la cinquième dynastie (2614-2586 av. J.-C.). C’est le plus ancien texte complet des Enseignements. Dans le préambule, l’auteur, qui se

« Ens Le rnusicien d'Ammon.

Peint.

égyptiennf'.

Louvre.

ils se composent de règles et de conseils de morale pratique à observer dans la vie rle tous les jours.

C'est d'abord une exhortation it témoi­ gner de la gratitude envers sa mère en parti­ enlier, et de l'affection à ses parents en général ; puis une invitation à mettre les bons conseils en l)rat.ique, à être prudent dans ses paroles et à sa ,·oir garder les setTets.

Comme Ptahhotep l'avait déj~t fait dans ses Enseiynements, l'auteur reeommande de fonder le plus tôt possiLle sa propre maison, d'éviter les femmes et, particu­ lièrement, eelle qui, rlurant l'absence de son mari, répète chaque jour : (( ,Je suis belle " : " Ceci -commente Euej -est un pé. »

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