ENQUÊTE SUR L’ENTENDEMENT HUMAIN, David Hume
Publié le 23/09/2018
Extrait du document
La publication, en 1739, du Traité de la nature humaine* avait laissé le public fort indifférent. Déçu de cet accueil, Hume décide de reprendre le contenu du Traité, en lui donnant une forme moins austère, plus populaire. Divisée en douze «Sections», l'Enquête s’emploie à déterminer les pouvoirs de l’entendement humain, en même temps que les limites de son application légitime. Hume recense les matériaux sur lesquels travaille l’entendement, la manière dont celui-ci organise ces matériaux, et les difficultés qu’il rencontre dans ce travail. Les matériaux sont les perceptions (les impressions et les idées — elles-mêmes copies des impressions). Toute idée se résout en une combinaison d’éléments simples; il n’existe pas d’idées innées, mais seulement des idées dérivées (2e Section). Ces idées s’associent selon trois mécanismes : ressemblance, contiguïté (dans le temps ou dans l’espace), causalité (3e Section). Ce dernier point mobilise toute l’attention de Hume depuis le Traité. Il en reprend ici les célèbres analyses: la relation de cause à effet ne
saurait en aucun cas être perçue, ni démontrée a priori. Elle ne peut donc être fondée
que sur l’expérience.
Liens utiles
- ENQUÊTE SUR L’ENTENDEMENT HUMAIN (résumé) de David Hume
- David Hume, Enquête sur l’entendement humain
- David Hume, Enquête sur l’entendement humain (1748)
- Enquête sur l'entendement humain David Hume Extrait traitant de la relation de cause à effet (...) Car assurément, s'il y a quelque relation entre objets qu'il nous importe de connaître parfaitement, c'est celle de cause à effet.
- David HUME: Enquête sur l'entendement humain, Ve section, 1re partie