ENFANCES VIVIEN (résumé)

ENFANCES VIVIEN. Deux des 24 chansons de la Geste de Monglane ou de Guillaume d’Orange portent dans leur titre le nom de Vivien, neveu et fils adoptif de Guillaume : les Enfances Vivien, retraçant les premières prouesses du héros ; et la Chevalerie Vivien (ou Covenant Vivien), chantant, comme la première partie de la Chanson d’Aliscans, sa dernière bataille et sa mort héroïque. Le même sujet avait été déjà traité dans la première partie de la Chanson de Guillaume, qui a précédé et inspiré aussi bien la Chanson d ’Aliscans que la Chevalerie Vivien.

★ Enfances Vivien (première moitié duxme siècle). La chanson, comprenant environ 3300 vers décasyllabes assonancés, est postérieure aux autres poèmes chantant la geste de Vivien, fils de Garin d’Anseaume et d’Eustasse de Bavière. L’Emir de Luserne, en Andalousie, accepte de rendre vie et liberté à son prisonnier, Garin de Monglane, à condition que lui soit remis en otage le tout jeune fils de Garin ; les devins ne lui ont-ils pas prédit en effet que l’enfant vengerait son père ? L’échange est décidé par la famille, malgré la douleur de la mère. Mais voici qu’une incursion de pirates aux ordres de Gormont, roi