Devoir de Philosophie

EMMANUEL KANT : ORIGINE PROBABLE DU GENRE HUMAIN (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

EMMANUEL KANT : ORIGINE PROBABLE DU GENRE HUMAIN

Origine probable du genre humain est un article publié en 1786 dans un journal, la Berlinische Monatschrift. Deux ans auparavant, Kant a publié

est réellement. La société est imparfaite. Le mal, la violence, la guerre y subsistent. Elle doit donc être réformée par l’affirmation du droit, de la morale, de la raison. Or, ce triomphe du droit, selon Kant, représente l\'aboutissement d\'une évolu-

tion naturelle [un «plan caché de la nature») plutôt que le résultat de la volonté des hommes.

dans ce journal un autre essai célèbre, portant sur un sujet approchant: Idée d\'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique.

«Le problème essentiel pour l\'espèce humaine, celui que la nature contraint l\'homme à résoudre, c\'est la réalisation d\'une société civile administrant le droit de façon universelle.»

Emmanuel Kant,

Idée d\'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique

« La.

civilisation n'est pas un mal nécessaire U(e)~• La civilisation n'est pas un mal, elle est un bienfait.

C 'est le seul cadre propice à l'humanité.

Elle représente un progrès qui permet de canaliser les instincts naturels et d'améliorer la condition de l'homme.

Le mal vient des instincts ((La question du sort d e l 'espèce hu ­ main e me se mble se poser ainsi: le progrès de •L."Mllt de nature est plut6t 1'6tet de l'injustice, de le violenc:e , de l'instinct natu­ rel d6chatn6 , des actions et des sentiments inhu · mains.

• G.W . F.

Hegel, La Raison dans l'histoire la civilisation saura-t-il, e t dan s que lle mesur e, dominer les pertu rba ­ tions apportées à la vie en comm un par les pul ­ s ion s humain es d'agres­ s ion e t d ' autodestruc­ tion? » Ainsi parle Freud dans Malaise dans la civi- lisation.

Le mal ne vient p as de la civ ili sati on m ais des instin cts.

La civilisation est un progrès L a vie sauvage ou (( l'état de natur e, auquel des spéculateurs c hagrins ont voulu ram e­ ner les ho mm es, l'âge d'or si vanté par les poèt es, ne sont dan s le v rai qu e des é ta ts de mi sèr e, d'imb écillité , d e d é rai so n», dit P a ul ­ H e nri Dietr ich, b aro n d 'H o lb ac h, dans Sys­ tème social.

Pour lu i, il n 'es t pas question d e « ret ourn e r à la n a tur e».

La civ ili sati o n pr o­ gre sse dan s la me sur e o ù e lle s 'éloi gne sa ns cesse de l'éta t natur el primitif.

La nature ne suffit pas pour subsister S i la terre avait (( sa tisfai t d' elle­ m ême à to u s les besoins de l'ho mme , il n'y aurait point eu de socié té; d 'o ù il s'ens uit, ce me semble , qu e c'est la nécess ité de lutt er co ntr e l'e nnemi toujours co mmun , tou­ j ours subsistant, la natur e, qui a rassemblé les hommes.» Pour Did e­ r o t, il est a b s urde d e c ro ire qu e to us l es beso in s de l' homm e é ta ie nt s a tisfait s a u se in de la na tu re.

La ci vilisat i on n'est pas un mal.

Elle e st au contraire une tentativ e propr ement humaine pour supprimer les maux qui viennent de la natur e.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles