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EMMANUEL KANT : CRITIQUE DE LA FACULTE DE JUGER (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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EMMANUEL KANT : CRITIQUE DE LA FACULTE DE JUGER. En traitant du sens et de la valeur des idées de beauté et de finalité, l\'auteur essaye d\'introduire par là des intermédiaires entre le monde de la nature, soumis à la nécessité, et le monde moral, où règne la liberté.

Le sublime, comme le beau, plaît par lui-même, et le jugement qui le reconnaît est, lui aussi, à la fois singulier et universellement valable.

Pourtant le beau se dit d\'une forme qui limite son objet et le sublime, de ce qui est illimité, viole l\'imagination, bref, est excessif. C\'est pourquoi il n\'y a pas de sublime dans la nature, mais seulement pour la raison suivante : « Le vaste océan, soulevé par la tempête, ne peut être dit sublime. Son aspect est hideux » (§ 23). Mais il y a sublime dans l\'esprit lorsque les idées de la raison font jouer librement l\'imagination à l\'infini, alors que le beau accorde ce libre jeu aux concepts de l\'entendement. Un jardin trop régulier ennuie vite, un jardin anglais, un meuble baroque rendent mieux ce que l\'ima­gination a d\'illimité (p. 82).

L\'idée de totalité doit toujours contenir et comme maîtriser l\'objet esthétique et le sen­timent qu\'il provoque en nous. Mais lorsqu\'elle y arrive mal, comme par exemple lorsque quelqu\'un entre pour la première fois dans l\'église Saint-Pierre à Rome, le résultat en est d\'autant plus saisissant : « En effet, il éprouve ici le sentiment de l\'impuissance de son imagination pour présenter l\'Idée d\'un tout ; en ceci l\'imagina­tion atteint son maximum et dans l\'effort pour le dépasser, elle s\'abîme en elle-même, et ce faisant est plongée dans une satisfaction émouvante » (§ 26).

« Temp' modeme> ,_, ,_) •a de découvrir l'individuel, le jugement est > comme dans le jugement de connaissance, a priori lorsque l'on détermine les conditions de la soumission des objets de l'expérience aux principes par exemple de la grandeur ou de la succession causale, comme dans la Critique de la raison pure, ou a posteriori, lorsque dans la recherche empirique et classificatrice, je pars de l'homme et je l'applique au cas d'Aristote ou de Socrate.

Lorsque, en revanche, je pars d'un cas particulier et que je cherche la règle lui correspondant, je fais un usage contient plusieurs affirmations que l'on peut déterminer a priori et qui nous situent à égale distance, là encore, d'une théorie empiriste ou d'une théorie rationaliste du goût, qui confondent respectivement le beau et l'agréable, et le beau et la perfection.

En tant que réflexion sans concept de la forme de l'objet sur nos facultés guidées par notre faculté de juger, le beau est éprouvé comme une harmonie libre de toute fin extérieure (l'utile, le commode), de tout plaisir inférieur et particulier (l'attrayant, l'agréable), et donc comme l'objet d' une satisfaction désintéressée susceptible de valoir pour tous.

Ce plaisir désintéressé, qui prétend obtenir l'approbation de tous et qui s'élève au-dessus du plaisir particulier est comme un symbole de l'action morale que la Critique de la raison pratique a aussi déterminée comme universelle et désintéressée.

1) Le jugement de goût ne fait que prétendre à J'universalité Il y a une dialectique du jugement de goût, comparable à celle exposée dans les deux autres Critiques .

S'opposent la thèse rationaliste et dogmatique d'une universalité du jugement de goût fondée sur une connaissance démontrable par des concepts de perfection, et la thèse empiriste et sceptique selon laquelle • 21. »

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