ÉLOGE DE LA PHILOSOPHIE de Maurice Merleau-Ponty (résumé & analyse)
Publié le 08/10/2018
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ÉLOGE DE LA PHILOSOPHIE
Maurice Merleau-Ponty. Essai, 1953.
Prononcé à titre de leçon inaugurale au Collège de France où Maurice Merleau-Ponty occupa la chaire de philosophie, cet essai a pour but de définir la fonction du philosophe. Dans un premier temps, évoquant trois de ses plus récents prédécesseurs au Collège (Lavelle, Bergson, Le Roy — il s’attache en particulier au second), Merleau-Ponty considère que l’une des leçons à retenir de leurs philosophies respectives est de comprendre qu’« on ne philosophe pas en quittant la situation humaine », « qu’il faut, au contraire, s’y enfoncer ». Le philosophe ne saurait se comprendre que par son appréhension même du monde — non pas dans un mouvement de repli sur soi mais dans celui d’une ouverture au monde, d’une solidarité avec les autres hommes, avec l’Histoire. Dans un deuxième temps, Merleau-Ponty montre que le rapport du philosophe avec le monde, avec les autres, avec la vie, est toujours «malaisé». C’est que — à l’instar de Socrate — le philosophe, ayant choisi de parier sur la clarté, quoique se sachant et se voulant toujours solidaire des hommes, ne craint pas de rappeler que les vérités sont «discordantes». D’où l’éloge consacré à la philosophie, en tant qu’elle permet, qu'elle assure la possibilité de cette fonction.
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