EFFRONTÉS (Les) d’Emile Augier (résumé)

EFFRONTÉS (Les). Comédie sociale en 5 actes et en prose d’Emile Augier (1820-1889), représentée au Théâtre-Français en 1861 et qui ne s’est guère maintenue au répertoire. Dans cet ouvrage, l’auteur dénonce une fois de plus avec vigueur la tyrannie, la malfaisance et les laideurs de l’Argent. Son héros, un vulgaire faiseur, se nomme Vernouillet. Après de graves démêlés avec la correctionnelle, cet aigrefin fait sa rentrée dans le monde avec un million dans ses poches. Faute de pouvoir se faire estimer, il saura, du moins, se faire craindre. Il achète donc un journal, se crée des protections politiques et s’avise d’avoir un salon. Pour ce, il lui faut une épouse. Il ne craint pas de jeter son dévolu sur la fille d’un banquier parisien : Clémence Charrier. En dépit d’un certain nombre de vicissitudes, il est près d’arriver à ses fins. Clémence, la mort dans l’âme, se résigne à l’affreux mariage. Par chance, un homme de bien tentera de la sauver : son frère Henri, lequel est le camarade d’enfance de celui qu’elle aime. Henri aborde Vernouillet et le somme de se désister. Il n’entend pas, dit-il, devenir le beau-frère d’un