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Eduardo SCARPETTA : Misère et noblesse

Publié le 25/09/2012

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Vaudeville si l'on veut, ce vaudeville m'est cher, Scarpetta, Labiche napolitain qui mourait il y a trente ans, l'a signé, mais aussi Fabbri qui a eu la main particulièrement heureuse en choisissant cette comédie pittoresque, mouvementée, haute en couleur et toute imprégnée d'humanité. Sa Compagnie fait merveille...

Réactions enthousiastes suite à la présentation, pour la première fois à Paris, de Misères et noblesse par la troupe de Jacques Fabbri au Théâtre de l'Alliance Française en 1956.

« Eduardo Scarpetta.

Phmo D.

R .

Le livre Misère et humour A Naples, vers 1887, dans un quartier populaire, deux familles misérables vivent dans un taudis.

Dans cette ambiance, les disputes sont quotidiennes .

Les deux maris, Pascale et Felice, exercent des métiers tombés en désuétude.

Les affaires semblent s'arranger quelque peu lorsqu 'un jeune noble vient solliciter leur aide: il s'agit pour eux de se faire passer pour des membres de sa famille et de l 'acco mpagner auprès de son futur beau-père, un cuisinier récemment enrichi, pour lui demander la main de sa fille.

Le cuisinier tient, en effet, à rencontrer les parents nobles du jeune homme .

Mais ceux-ci n'accepteraient jamais que leur fils épouse une femme d'aussi basse condition sociale.

Cette rencontre est 1 'occasion de mettre en place un nombre impressionnant de quiproquos ; d'autant plus que le fils et la femme légitime de Felice sont des employés de l'ancien cuisinier.

Après les péripéties les plus farfelues, la situation se dénoue de manière heureuse : les deux jeunes gens se marient et Felice retourne vivre avec son épouse légitime .

Car icature sociale L e titre de la pièce, Misère et noblesse , fait allusion aux rêves de grandeur de plusieurs personnage s : le cuisinier enrichi qui rêve d'être traité comme un noble à part entière- alors qu'il « sent encore la friture >> ; les pauvres Pascale et Felice qui se bercent d'illusions , en pensant à la grandeur de leur profess ion­ quand, en réalité , le s écrivains publics ont perdu toute raison d'être.

Ce chef-d'œuvre comique traite du plus triste des sujets , la misère , mais le transforme en source de plaisanteries irrésis­ tibles.

Le public bourgeois , qui était la principale assistance de ce genre de spectacle, prenait beaucoup de plaisir à voir ces misérables se débattre dans une indicible précarité : cela leur permettait de mieux savourer leur bien-être matériel.

La pièce est considérée comme le chef-d'œuvre de Scarpetta malgré quelques inégalités.

Ainsi, le premier acte est plus réussi que les deux suivant s; en effet, le début de la pièce est d'une touchante vérité humaine et soc iale qui est ensuite délaissée au profit d'une focalisation sur les aspects comiques.. »

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