DROIT A LA PARESSE (LE), Réfutation du « droit au travail» de 1848, paru en 1883. Paul Lafargue
Publié le 22/09/2018
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Ce pamphlet, publié initialement sous forme d’articles dans la revue L’Égalité en 1880, dénonce les vices cachés du prétendu «droit au travail». Le travail ne constitue en effet aucunement un droit pour la classe ouvrière, mais bel et bien un devoir que lui impose la bourgeoisie, laquelle l’exploite et profite de son aliénation par le travail pour se réserver le privilège de l’oisiveté.
«
Marès Thomas
Fiche de lecture
LE DROIT A LA PARESSE ?
Paul Lafargue
Éditions Alia, 2011
Biographie :
Paul Lafargue est un socialiste fran
çais n é à Santiago de Cuba en 1845. Il est le gendre de
Karl Marx et il est surtout connu pour son essai « Le droit
à la paresse » en 1880.Il fonde, en
1871 apr
ès avoir soutenus la commune de Paris, une section marxiste de la 1 ère
internationale et participe
à la cr éation du parti socialiste ouvrier espagnol. Paul Lafargue est
consid
éré comme l‘un des initiateurs du marxisme en France et comme l’interpr ète autoris é de
la pens
ée de Marx. Il se suicide avec son épouse en 1911 avant que la vieillesse ne lui enl ève
ses forces physiques et intellectuelles
L
énine a d éclar é sur la tombe de Paul Lafargue et ça femme, qu'il était « un des plus grands
propagateurs des id
ées marxistes ».
Probl
ématique et fil conducteurs du livre :
La lecture du droit
à la paresse de Paul Lafargue nous donne des pistes de r éflexion sur la
place que l’on accorde
à la valeur du travail dans nos soci étés occidentales. En effet, tout au
long du livre l’auteur revendique les droits
à la paresse pour la masse des opprim és qui ont
trop longtemps soufferts des maux du travail et de la mis
ère. Lafargue pr éconise donc que l'on
travaille 3 heures par jour afin que le peuple puisse jouir de la vie et de leur travail, dans une
soci
été de consommation plut ôt qu’une soci été esclave du travail.
R
ésum é et synth èse :
La bourgeoisie a remplac
é la noblesse qui s’appuie sur la religion. C’est par l’interm édiaire des
membres du clerg
é qu’ils r éintroduisent une morale du travail. Cette pens é est en opposition
avec les id
éaux aristocratiques du passer, o ù le loisir était l’aspiration du citoyen libre et qui a
contamin
ée la classe ouvri ère.
Cette id éaux du travail provoque un certains esclavage des
peuples en justifiant une industrialisation folle. La journ
ée de travail atteint douze et voir quinze
heures alors que les esclaves et travailleur forc
és ne travaillent que neuf et dix heures en
moyenne.
De plus pour subvenir aux besoins les femmes et enfants sont aussi oblig
és de
travailler. Alors qu’
à l’époque moderne entre les f êtes religieuses et c érémonies de travail, les
jours ch
ômés s’ élèvent à 90.
L’accroissement des capitaux productifs a pour cons équence
d’appauvrir les travailleurs, qui eux sont oblig
és de travailler toujours plus pour ne pas tomber
dans la mis
ère.
Le droit à la paresse
1.
»
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