Divagations, oeuvres en prose de Mallarmé (résumé & analyse)

Divagations, œuvres en prose

Les textes en prose de Mallarmé — il n’est pas question d’œuvre à proprement parler — sont publiés dans des revues, dans les recueils Album de vers et de prose (1887-1888) et Pages (1891), finalement dans Divagations ( 1897), accompagnés par ce regret exprimé par l’auteur : « Un livre comme je ne les aime pas, ceux épars et privés d’architecture ». Les textes principaux sont présents ici, les premiers poèmes en prose inclus, tels que « Plainte d’automne » et « le Démon de l’analogie ». Si la thématique de ces poèmes est bien celle du jeune Mallarmé, la forme et le style adoptés sont inspirés par les Petits Poèmes en prose de Baudelaire, qu’il avait pu lire dès 1861 dans la Revue fantaisiste. Mais dans l'édition des Divagations, Mallarmé ne réserve que quelques lignes au maître du symbolisme, avec ce titre significatif « Autrefois, en marge d'un Baudelaire » et une brève description d’un paysage baudelairien, hanté par « le crime, le remords et la mort ».