DEUXIEME PARTIE de Madame Bovary de Flaubert
Publié le 16/01/2020
Extrait du document
L’impossibilité de toute communication
Les personnages parlent et se parlent, mais ne communiquent jamais vraiment entre eux. La timidité de Léon et le faux héroïsme d’Emma les empêchent de s’avouer leur passion, alors que l’un et l’autre savent à quoi s’en tenir. Manquant de la plus élémentaire psychologie, l’abbé Bournisien ne soupçonne pas un instant pourquoi Emma vient le voir. Loin de relever du registre dramatique, cette impossibilité de communiquer est ironiquement traitée par Flaubert, qui n’omet aucun détail pour dévaloriser ses personnages.
Un don Juan cynique
Rodolphe est tout le contraire de Léon : il comprend d’emblée ce que Léon n’a jamais compris ; il est plutôt vulgaire, sans grand goût vestimentaire, mais il passe pour riche et c’est un homme à femmes qui sait comment séduire ses proies. La manière dont il analyse Emma est d’une goujaterie sans nom : « Ça bâille après l’amour, comme une carpe après l’eau [...] Avec trois mots de galanterie, cela vous adorerait, j’en suis sûr ! ce serait tendre ! charmant !... Oui, mais comment s’en débarrasser ensuite ? » (p. 195). Emma en imposait à Léon, Rodolphe, lui, la dominera.
CHAPITRE VIII (pages 196 à 223)
RÉSUMÉ
C’est la mi-août et le grand jour, enfin venu, des Comices agricoles. Tout Yonville est en fête, tendue de banderoles à la gloire de l’Agriculture, de l’industrie et du Commerce. Les fermiers exposent leurs plus belles bêtes. Une grande tente a été dressée devant la mairie pour abriter un grand banquet. Des officiels font de longs et plats discours. Au premier étage de la mairie où il l’a
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