DEUX PROBLÈMES FONDAMENTAUX DE L’ÉTHIQUE (Les) Arthur Schopenhauer (résumé & analyse)
Publié le 24/03/2017
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Par conséquent, c’est en reprenant au fond le sentimentalisme des penseurs anglais antérieurs à Kant, que Schopenhauer arrive à déclarer que l’action bonne doit être due à un sentiment moral spécifique, déterminé. Nombreux avaient été les prédécesseurs qui avaient affirmé que seul l’égoïsme est capable de pousser l’homme à agir et ils avaient expliqué les sentiments moraux comme des transformations de l’égoïsme. Mais Schopenhauer accepte ici l’universalisme de Kant et, comme sa philosophie implique que la volonté est une réalité absolue, universelle, qui n’est pas limitée à l’individu, il n’hésite pas à affirmer qu’une action égoïste ne peut jamais être morale, car la morale est la négation même de l’égoïsme; par conséquent ne sont morales que les actions qui ne tiennent pas compte de l’intérêt individuel. L’homme n’est moral que lorsqu’il réussit
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