DÉLIE, OBJET DE PLUS HAUTE VERTU Maurice Scève (résumé)
Publié le 06/10/2018
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Il s’agit d’un recueil de plus de quatre cent quarante-neuf dizains décasylla-biques, qui comporte aussi cinquante emblèmes partageant les dizains en séries de neuf (les emblèmes, gravures accompagnées de devises et de commentaires, sont très à la mode : on les organise en ensembles moralisants, suivant le modèle de l’Italien Alciat). Maurice Scève (vers 1500-vers 1562) n’a pas signé son œuvre, parue sous la devise «Souffrir non souffrir». Il a délibérément choisi un mode d’écriture obscur, et l’énigme de l’œuvre est encore augmentée par la présence des emblèmes détournés de leur signification habituelle pour s’insérer dans un poème appartenant au registre amoureux. Le titre de l’œuvre peut être le pseudonyme d’une femme aimée (Per-nette du Guillet, dit-on), par un jeu sur le réfèrent mythologique: Délie est la déesse de Délos, Artémis, la lune changeante, la chasseresse cruelle.
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