CYCLE BRETON. (résumé & analyse)

CYCLE BRETON. Autour des faits d’armes et d’amour des chevaliers du roi Arthur partis à la recherche du Saint-Graal, autour des aventures de Tristan et d’Iseult et d’autres personnages étroitement liés à ceux-ci, devait fleurir toute une littérature romanesque. Celle-ci, au déclin du Moyen Age et au début des temps modernes, fit les délices de nombreuses générations jusqu’à Cervantès et à l’Arioste : dames et chevaliers, bourgeois et menu peuple en raffolaient. On a l’habitude de réunir sous le nom de Cycle breton l’ensemble des poèmes, plus ou moins longs, et des romans qui s’y rattachent. A l’origine de cette appellation, il y a l’opinion courante selon laquelle les récits que nous venons de citer dériveraient de récits traditionnels des peuples celtiques de la Petite et de la Grande-Bretagne auxquels les auraient empruntés, vers le milieu du xiie siècle, les poètes qui « lancèrent » ce genre dans le monde néo-latin : Chrestien de Troyes, Marie de France, Thomas, Béroul. Mais il ne s’agit là que d’une hypothèse ; et les récits gallois intitulés Mabinogion, dans lesquels les érudits crurent trouver une des sources de cette littérature, furent au contraire tirés des romans de Chrestien de Troyes, de même que dans quantité de thèmes légendaires faisant partie de la matière du Cycle breton et prétendus