CORRESPONDANCE Gustave Flaubert (résumé & analyse)

CORRESPONDANCE

Gustave Flaubert. 1926-1954. Écrite en 1830-1880.

La correspondance de Gustave Flaubert «respire comme un homme vivant », écrit François Mauriac en 1957. C’est aussi un outil de travail indispensable pour comprendre quand et comment se sont développées les œuvres et les théories de l’écrivain. L’édition Conard en neuf volumes, publiée entre 1926 et 1933, avec un supplément de quatre volumes édités en 1954 par René Dumesnil, Jean Pommier et Claude Digeon chez Lambert a fait autorité jusqu’à 1973. A cette date parait le premier volume de l’édition établie et annotée par Jean Bruneau, qui rectifie certaines dates, ajoute des lettres inédites et inclut les réponses de plusieurs correspondants de Flaubert. Dans le second volume (1980), les lettres à Louise Colet et à Louis Bouilhet éclairent la vie quotidienne et les rapports du romancier avec ses personnages aussi bien qu’avec les personnes qui l’entourent. Le troisième volume recouvre les années 1859 à 1868 et présente soixante-quatorze lettres inédites du plus grand intérêt. Jean Bruneau donne le texte intégral de cent vingt-neuf autres lettres, incomplètes dans l’édition Conard, et inclut les réponses de très nombreux correspondants de Flaubert, des plus illustres aux moins connus.

♦ Au-delà des anecdotes, toutes les lettres de Flaubert (1821-1880) montrent qu’il fut avant tout un « homme-plume », préoccupé par l’élaboration d’une théorie du style. Sa correspondance dévoile les coulisses de son œuvre, les secrets de sa patiente fabrication ainsi que les colères, les doutes et les triomphes de l’écrivain en train d’écrire.