Compte rendu de lecture du recueil Alcools d'Apollinaire
Publié le 17/05/2012
Extrait du document

INTRODUCTION :

«
jeune gouvernante anglaise Annie Playden dont il tombera éperdument amoureux.
Lors de ses
voyages avec cette famille il s’imprègne de l’esprit, des légendes et des paysages rhénans .
Cette
époque sera déterminante pour sa sensibilité poétique comme l’indique son abondante production
et c’est le moment où s’affirme son talent et se précise certaines domin antes de son inspiration.
En
août 1902 il revient à paris au terme de son contrat.
Or, sa situation n’est plus la même : la revue La grande France publia trois poèmes de Wilhelm de
Kostrovitzky, puis en 1902 alors qu’il était encore en Allemagne parut dans La revue blanche un
conte, L’hérésiarque , signé Guillaume Apollinaire.
Dès lors, les publications ne vont plus cesser : c’est
la naissance de Guillaume Apollinaire dans le monde des arts et des lettres.
En 1903, Apollinaire fonde avec André Salmon sa prop re revue de « belles -lettres » : Le festin d’Esope
qui paraîtra régulièrement jusqu’en août 1904.
Pourtant Apollinaire n’oublie pas Annie et se rend
plusieurs fois à Londres pour la voir et lui proposer le mariage mais il l’effraie encore une fois si bien
qu’elle parte aux Etats -Unis sans retour .
En 1904, Apollinaire devient l’ami de Picasso et de Max Jacob et « de la rencontre de ces trois
hommes, de leur contact et de leur amitié va jaillir une esthétique nouvelle » écrit Marcel Adéma.
Il
se passionne p our la critique d’art qui va progressivement constituer une bonne part de son activité.
Il publie plusieurs articles de critique d’art et fait les comptes rendus de quelques expositions.
En
1909 Le mercure de France publie enfin La chanson du mal -aimé .
Et en 1913, il publie deux recueils,
le premier : d’écrits sur l’art Les peintres cubistes – Méditations esthétiques ; les second :
« Alcools » .
Suite à l’éclatement de la première guerre mondiale, il publie plusieurs poèmes et écrits à savoir : un
recueil de poèmes Vitam impendere amori , Calligrammes et un roman La femme assise .
Guillaume Apollinaire meurt le 9 novembre 1918 à l’âge de trente -huit ans terrassé par la grippe
infectieuse , marquant ainsi la fin d’un grand poète qui a ins tauré une esthétique nouvelle basée sur
la liberté des formes et qui a su dresser un pont entre la tradition et la modernité dans son œuvre la
plus illustre « Alcools » objet de notre compte rendu.
La genèse d’Alcools
Dès 1904, Apollinaire pense à réunir la trentaine de poèmes qu’il a écrits en un seul recueil qui
s’appellera Le vent du Rhin annoncé à plusieurs reprises dans des articles publiés dans les revues
littéraires.
Ce n’est qu’en 1909 que La chanson du mal-aimé , La maison des morts , Poèmes Rhénans
furent publié dans les revues.
En 1910, le renom d’Apollinaire grandit dans les milieux littéraires et
artistiques mais en matière des livres il n’a encore publié qu’un seul volume : L’enchanteur
pourrissant ; il pense à rassembler les poèmes publiés dans les revues et d’en tirer un livre qui
s’intitulera Eau de vie.
Mais ce n’est que pendant l’hiver de 1911 -1912 que ce recueil prenne sa
forme presque définitive avant que le poète y apporte quelques modifications soit en supprimant
des vers déjà utilisé ou en ajoutant d’autres poèmes encore inédits et inspirés par les évènements les
plus récents.
Le 28 août 1912, il juge son livre terminé pourtant avant la parution définitive.
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