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COMMENTAIRE D'ARISTOTE (résumé & analyse)

Publié le 06/03/2017

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COMMENTAIRE D'ARISTOTE

 

Œuvre d’Averroès (Ibn Rochd, 1126-1198), philosophe arabe, musulman d’Espagne. Composée dans la seconde moitié du XIIe siècle et écrite en arabe, elle nous est parvenue presque exclusivement dans des versions latines médiévales ou du début du xvie, faites le plus souvent d’après des traductions hébraïques. Par contre le texte d’Aristote, sur lequel le Commentaire prend appui, est une traduction arabe d’une traduction syriaque de l’original grec. Dans le premier groupe de commentaires, le texte aristotélicien est suivi pas à pas : il nous reste des commentaires sur les Secondes Analytiques (Organon), sur la Métaphysique, sur l’ A me. sur le Traité du ciel. Dans le second groupe, le texte aristotélicien n’est pas reporté en entier. Dans un troisième groupe d’œuvres, le texte n’est pas reproduit, mais librement résumé par l’auteur. L’Aristote d’Averroès est vu à travers l’école d’Alexandrie, surtout d’Alexandre d’Aphrodise, et la doctrine émanentiste-néoplatonicienne. Dans l’œuvre immense, nous recueillerons seulement les points qui sont pour nous d’un intérêt particulier, parce qu’ils eurent une grande influence sur la scolastique du xiiie et du xive s., au point de créer l’« averroïsme latin ». Dieu, pour Averroès comme pour Aristote, est « acte pur» et ne connaît que ce qui est nécessaire, universel, immatériel, causé par Lui ; naturellement les détails de ce bas monde ne sont pas créés par Lui « ex nihilo », mais existent «ab æterno », et ils ne sont pas gouvernés par sa providence qui serait alors responsable du mal du monde. Dieu est respectueusement exilé du monde. En psychologie, Averroès professe l’unité des intellects humains : les intellects aussi bien actifs que « passifs », posés par Aristote, sont distincts de l’âme individuelle

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