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Cinq Grandes Odes de P. Claudel

Publié le 20/02/2019

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Cinq Grandes Odes, recueil poétique de P. Claudel (1910). Le livre rassemble cinq longs poèmes écrits de 1900 à 1908. La première ode, « les Muses », est inspirée d'un sarcophage, au musée du Louvre, où sont représentées les neuf Muses avec leurs attributs traditionnels, chacune incarnant aux yeux de Claudel une des fonctions du poète : le final, daté du Fou-Tchéou, 1904, est l'évocation de la rencontre entre le poète et l'« amie sur le navire », héroïne de Partage de midi. Dans « l'Esprit et l'eau », écrit en 1906 à Pékin, le poète, au cœur du continent, rêve à la liberté de la mer et de l'eau, où il voit le symbole de l'Esprit pénétrant et unifiant le monde. « Magnificat », en 1907, est un chant de grâces et de louange à Dieu, qui a comblé le poète en le délivrant des idoles et en lui accordant un enfant. « La Muse qui est la grâce » est un dialogue entre le poète, aspirant à une poésie tout humaine, et la Muse, assimilée à la grâce, exigeant de lui le renoncement à la terre et l'élan vers la joie divine. Enfin « la Maison fermée », achevée en 1908, est une méditation sur la mission du poète au sein d'un univers inépuisable, unique et fini. Exemple accompli du lyrisme de Claudel, les Grandes Odes illustrent à la fois sa conception de la poésie, du monde et de Dieu.

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