Chroniques italiennes. Recueil de nouvelles de Stendhal (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)
Publié le 24/10/2018
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Chroniques italiennes. Recueil de nouvelles de Stendhal, pseudonyme d’Henri Beyle (1783-1842), publié pour la première fois sous ce titre à Paris chez Michel Lévy en 1865.
Stendhal recueillit lui-même, en 1839, trois des « historiettes romaines » qu'il avait traduites à partir de documents d'archives découverts en 1834 à Civita-Vecchia. Ce premier recueil, qui regroupait « l'Abbesse de Castro », « Vittoria Accoramboni » et « les Cenci », porta le titre de la première des trois nouvelles. Un nouveau recueil, publié à titre posthume chez Michel Lévy et intitulé pour la première fois Chroniques italiennes, y ajoutera, dans l'ordre : « la Duchesse de Pal-liano », parue dans la Revue des Deux Mondes en 1838, « San Francesco a Ripa », parue dans la même revue en 853, et « Vanina Vanini », parue dès 1829 dans la Revue de Paris. Deux autres nouvelles, conservées dans les papiers de Stendhal, viendront compléter le recueil tel qu'il sera composé par Henri Martineau en 1929 et repris par toutes les éditions ultérieures : « Trop de faveur tue », parue en 1912-1913 dans la Revue de Paris, et « Suora Scolastica », publiée en fragment, en 1905, dans les Soirées du Sten-dhal-Club, puis chez André Coq (édition d'Henri Débrayé), en 1921.
L’Abbesse de Castro. Hélène de Campireali est aimée de Jules de Branciforte, trop pauvre pour prétendre l’épouser. Au cours d'un affrontement où il défend son prince Fabrice Colonna, Jules tue malgré lui le frère d’Hélène qui, avec l’aide de son père, s’opposait à sa passion.
Vittoria Accoramboni. Vittoria a épousé Félix, neveu du cardinal Montalto (futur Sixte Quint). Félix ayant été assassiné, Vittoria se remarie avec le prince Orsini, qu’on soupçonne d’être le meurtrier de son mari. Le prince mourant à son tour, Vittoria est elle-même poignardée sur l’ordre de Louis Orsini, qui succombera lors du siège ordonné contre son palais.
Les Cenci. L’histoire de François Cenci est présentée par le narrateur comme celle d’un don Juan. Après avoir, par ses multiples conquêtes, bafoué l'honneur de son épouse et abusé même de sa fille Béatrix, il est tué à l’instigation de sa propre famille. Lucrèce, sa femme, Jacques et Béatrix, ses enfants, sont jugés, torturés et condamnés à l’échafaud.
La Duchesse de Palliano. Marcel Capecce est éconduit par la duchesse de Palliano, dont il est follement amoureux. Mais ses assiduités l’ont dénoncé au duc, qui le poignarde avant de devoir, la mort dans l’âme et pour sauver son honneur, faire exécuter la duchesse.
San Francesco a Ripa. Un Français, Sénecé, se fait assassiner à Rome par sa maîtresse, la comtesse Orsini.
«
Mondes en 1838, «San Francesco a
Ripa», parue dans la même revue en
853, et «Vanina Vanini», parue dès
1829 dans la
Revue de Paris.
Deux
autres nouvelles, conservées dans les
papiers de
Stendhal, viendront
compléter le recueil tel qu'il sera
composé par Henri Martineau en 1929
et repris par toutes les éditions ulté
iieures :
«Trop de faveur tue», parue
en 1912-1913 dans la Revue de Paris, et
« Suora Scolastica », publiée en frag
ment,
en 1905, dans les Soirées du Sten
dhal-Club,
puis chez André Coq (édi
tion d'Henri Debraye),
en 1921.
L'Abbesse de Castro.
Hélène de Campireali est aimée de jules de Branciforte, trop pauvre pour prétendre l'épouser.
Au cours d'un affron
tement où il défend son prince Fàbrice Colonna,
jules tue malgré lui le frère d'Hélène qui, avec l'aide de son pèrè, s'opposait à sa passion.
Vittoria Accoramboni.
Vittoria a épousé Félix, neveu du cardinal Montalto (futur Sixte Quint).
Félix ayant été assassiné, Vittoria se remarie avec le prince Orsini, qu'on soupçonne d'être le meurtrier de son mari.
Le prince mourant à son tour, Vittoria est elle-même poignardée sur
l'ordre de Louis Orsini, qui succombera lors du
siège ordonné contre son palais.
Les Cenci.
L'histoire de François Cenci est présentée par le narrateur comme celle d'un don
juan.
Après avoir, par ses multiples conquêtes,
bafoué l'honneur de son épouse et abusé même
de sa fille Béatrix, il est tué à l'instigation de sa propre famille.
Lucrèce, sa femme, jacques et Béatrix, ses enfants, sont jugés, torturés et condamnés à l'échafaud.
La Duchesse de Palliano.
Marcel Capecce est éconduit par la duchesse de Palliano, dont il est
follement amoureux.
Mais ses assiduités l'ont
dénoncé au duc, qui le poignarde avant de
devoir, la mort dans l'âme et pour sauver son honneur, faire exécuter la duchesse.
San Francesco a Ripa.
Un Français, Sénecé, se fait assassiner à Rome par sa maîtresse, la comtesse Orsini.
Vanina
Vanini.
La princesse Vanina soigne Pie tro Missirilli, un jeune carbonaro blessé, déguisé en jeune fille et réfugié chez le père de la prin cesse.
Il avoue son identité à Vanina, qui devient
amoureuse de lui.
Pour lui sauver la vie, elle va dénoncer .ses amis.
Emprisonné, il ne lui saura aucun gré de sa sollicitude.
Trop de faveur tue.
On ferme le couvent de Sainte Riparata.
Les religieuses sont désespérées
(manuscrit laissé en suspens).
Suora Scolastica.
Une religieuse de Naples, en 1740, refuse de suivre son amant.
Composée à la même époque que le
*Rouge et le Noir, «Vanina: Vanini» est
la seule des
« chroniques » qui relate
un épisode inspiré de l'histoire de l'Ita
lie contemporaine.
Jeune fille noble et
romanesque, Vanina est une sœur de
Mathilde de
La Mole : lassées des gran
deurs de leur entourage, l'une
et l'autre
aiment l'énergie à laquelle incline le
dénuement, cette énergie dût-elle aller
jusqu'au crime.
Quant à
Pietro Missi
rilli, il fait déjà songer au
_Fabrice de la
*Chartreuse de Parme :
caché chez le
prince
don Asdrubale, il est un prison
nier heureux de sa condition, puisque
celle-ci lui a permis de découvrir
l'amour._
Il va pourtant endurer une
trahison, puis des tortures que Sten
dhal épargnera au héros de son roman.
« Trop de faveur tue » a été ébauchée
dès 1829, et laissée
en chantier.« Suora
Scolastica » est censée se dérouler
au
xvrne siècle, même si les mœurs et le
langage y relèvent à l'évidence d'une
époque antérieure.
Toutes les
·autres
«
chroniques », en revanche, forment
un ensemble homogène, par l'époque
où elles furent composées (entre 1834
et 1838)
et par celle où elles se situent
(la fin du
xvre siècle).
Réellement inspi
rées de documents historiques
(Sten
dhal exagère à peine quand il présente
son rôle comme celui
d'un simple
traducteur), elles évoquent
une Ita
lie farouche
et cruelle.
On sait que.
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