CHRONIQUE DE L'ANCIENNE LUMIÈRE DU SOLEIL (Une) Henry Williamson (résumé)

années d’homme) de William (« Willie ») Maddison: Une chronique de l’ancienne lumière du soleil concerne, pour l’essentiel, la vie adulte; le personnage central en est Philip Maddison, cousin plus jeune du précédent. Comme dans l’œuvre présente les cousins se rencontrent, on voit qu’il y avait lieu de rapprocher les deux explorations romanesques. Par ailleurs, il semble que, dans une assez grande mesure, Philip Maddison puisse être considéré comme son porte-parole. La seconde raison qui empêche d’envisager isolément Une chronique de l’ancien soleil tient à la place que la nature y occupe chez un auteur connu surtout, et dans son pays même, pour ses livres sur la campagne, la chasse et les animaux (une quinzaine d’ouvrages), donc pour les itinéraires d’un univers rural intemporel et privé. Un livre sur le saumon, un livre sur la loutre ont imposé sa réputation; or, une grande partie du dixième des onze romans de la chronique est consacrée à la recherche de la loutre qui, aux yeux de Philip Maddison, figure le souvenir d’épisodes de sa vie avec son épouse naguère morte en couches. Ce que l’auteur déclare a la complexité de toutes choses primitives. La campagne - ou dans le sens restrictif quoique suffisamment clair donné à ce mot : « la nature » - est vue et montrée, et elle est conductrice des émerveillements; mais bientôt et dès l’enfance franchie apparaissent des ambiguïtés, des doutes : les entraves. En grande profondeur, l’œuvre entière de Williamson est celle d’un poète bucolique; une poésie peut-être à l’état sauvage, mais forte. Quelquefois on pense à Blake (non pas par hasard : les Chants d’innocence ont explicitement dans cette chronique valeur de thème de référence). Or que peut-il advenir à un amateur d’églogues