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Charles DICKENS : La Petite Dorrit

Publié le 23/09/2012

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dickens

J'ai lu Dickens et relu sans aucune fatigue. J'avais le sentiment de m'instruire de ce qui m'importe. Depuis que j'ai appris à trouver mes idées dans les romans, j'ai pris bien au sérieux Dickens, qui, dressé, me paraît correspondre par ses étages à la structure humaine. C'est le seul à mes yeux qui, au lieu de me proposer des idées qu'il a inventées, me propose les miennes et les marque de chaos et de création. Je ne puis m'empêcher de le voir platonicien par ses voyages montants et descendants, par une couleur de purgatoire (Le Magasin d'antiquités) et par une adhérence remarquable des maisons aux personnages...

dickens

« Photo Mar y Ev ans 1 Exp lorer Charl es Dicke n s e st un rom ancier an- glai s (1812-1 870 ).

Son p ère , Jo hn Dicke n s, é tait em­ pl oyé à la Trés or eri e d e la marin e.

ln­ soucia nt, il fut un p ère de f amill e dé­ sastr eux mai s un m od èle admirabl e , d o nt on p eut reco n­ na îtr e /' in ef fica ci té p om p eu se so us les t rai ts de plusi eurs d es perso nna ges du r o man cie r .

P hoto collectio n La usa t 1 E xplorer Le livre Une héroïne née en prison P ar suite de l'inexécution d' un contrat passé avec le minis­ tère des Circonlocutions, William Dorrit est jeté à la pri­ son de la Maréchaussée pour dettes.

Sa femme et ses deux enfants viennent y vivre avec lui.

De santé fragile , Mme Dorrit meurt quelques années plus tard, après avoir donné le jour à une petite fille :Amy.

Celle-ci devient rapidement le soutien de toute la famille , car son frère est un vaurien et sa sœur une mijaurée .

Les Dorrit sont aidés par Arthur Clennam qui est persuadé que son père est responsable de la déchéance de M.

Dorrit.

Par un heureux coup du sort , une immense fortune échoit soudain aux Dorrit , qui partent aussitôt en voyage pour oublier ces vingt-trois années de misère et de honte.

A la suit e d 'une spéculation malheureuse, Clennam se voit à son tour ruiné et emprisonné à la Maréchaussée.

Amy vient alors le soi­ gner et le réconforter.

Il apprend ainsi l'amour qu'elle lui voue depuis longtemps , mais sa fortune l'empêche de demander sa main ...

Les deux amants seront-ils un jour réunis? ...

Une société aux administrations tentaculaires / E crite entre 1855 et 1857 , l'histoire est censée se dérouler trente ans plus tôt.

En fait, il est clair que c'est la société de son époque que l'écrivain veut dénoncer.

La satire qu'il en trace s'exerce à traver s deux foyers particuliers : le ministère des Circonlocutions et la demeure du richissime banquier Merdle .

L'administration britannique venait de jouer un rôle négatif dans la guerre de Crimée (1854-1856) à cause de son inefficacité .

Le ministre Layard avait alors tenté de mettre au point une réforme que le Parlement avait fait avorter dans l'œuf.

Dickens avait pris l'affaire très à cœur et fut exaspéré de voir que !"'Art-De-Ne-Rien-Faire " prenait une fois encore le pas sur l'intérêt général.

..

En ce qui concerne le banquier Merdle, Dickens s'est inspiré du personnage du banquier Sadleir qui se suicida en 1856, à la suite d'un scandale finan­ cier.

Merdle est le pivot autour duquel gravitent tous les membres influents d'une société uniquement préoccupée par !'"Art-de-Paraître " .... »

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