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Charles Baudelaire, Salon de 1846 (résumé & analyse)

Publié le 28/11/2018

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baudelaire

Charles Baudelaire, Salon de 1846

 

Trois ans après l’échec des Burgraves, Baudelaire pose la question : « Qu’est-ce que le romantisme? » Il répond, après avoir écarté le passéisme, la couleur, le réalisme : « Le romantisme n’est précisément ni dans le choix des sujets ni dans la vérité exacte, mais dans la manière de sentir », il est « l’expression la plus récente, la plus actuelle du beau ». Ainsi, reprenant la définition de Stendhal, il extrait des vicissitudes des écoles romantiques l’essence du romantisme : il privilégie le «colorisme » de Delacroix, qui est un classicisme moderne, méprise le maniérisme romantique de Devéria ou de Louis Boulanger. Il admire, chez Hugo, un « magnifique répertoire d’analogies humaines et divines ». Des brumes

 

d’une polémique souvent obscure ou répétitive Baudelaire dégage l’« idée » d’un romantisme éternel, conscience existentielle de la tension entre le spleen et l'idéal, entre les paradis du rêve et les désenchantements, entre les séductions de la vie et l’attrait de la mort.

baudelaire

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)SALON DE 1846 C HARlES BAIJDELAJRE.

Critique d'art, 1846.

Alors que dans le Salon du Louvre de 1845, Charles Baudelaire (1821-1867) classe traditionneUement les peintres par genre, dans le Salon de 1846 il pose les principes d'une esthétique person­ nelle par rapport à la littérature comme aux arts plastiques.

n y expose • tout un catéchisme de la peinture moderne• lié à une théorie de la cou­ leur.

Avançant l'idée d'une critique • amusante et poétique •, il propose le sonnet ou l'élégie comme la meilleure forme possible de compte rendu d'un tableau donné.

n approfondit la notion de modernité qu'il avait esquissée l'an­ née précédente, et affirme que •la vie parisienne est féconde en sujets mer­ veilleux •.

n s'interroge sur l'utilité de la critique et expose sa conception du roman tisme, dont la nature est selon lui •intimité, spiritualité, couleur, aspi­ ration vers l'Infini •.

Comparant Victor Hugo et Delacroix, U marque une nette préférence pour l'artiste qui suggère et se déclare contre un art où • il n'y a rien à deviner•.

t Parce qu'il ann once une Intuition des con-espondances.

ce Salon est générale­ ment considéré comme la base théorique de l'esthétique que Baudelaire prati­ quera ensuite dans Les Fleurs du mal*.

ÉomoNs, Baudelaire, Salon de t 848, dans ŒuYI"ee COMDlè lell .

éd.

C laude Pichoia, Gallimard.

·La Pléiade•.

uns.

Voir aussi Conw oondallœ .

éd.

Claude Plchols et Jean Ziegler.

Gallimard, ·La Pléiade•.

11173.

É..-, André Ferran.

L'Esthétique de .Baudellùre, Nlzet, 1988.. »

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