Chanson de Roland (la) (analyse détaillée)
Publié le 21/10/2018
Extrait du document
«
l'honneur.« Roland est preux et Olivier est sage, les deux sont d'une même vaillance » (v.
1 093-
1 094).
Dans un fracas d'armes étincelantes, la bataille s'engage et, bien qu'inégale, vaut un pre mier avantage aux Francs.
C'est seulement lors que le désastre est consommé que, pour révéler la trahison et appeler à la venger, Roland sonne du cor, à s'en rompre une veine de la tempe.
Au
loin, Charlemagne l'entend, comprend tout, fait
mettre Ganelon aux arrêts (il est remis
à la garde des cuisiniers).
Et pendant que s'éteignent Oli vier, puis l'archevêque Turpin, pendant que · Roland essaie en vain de briser sa bonne épée
Durendal, et meurt en tendant son gant à Dieu, le vieil empereur arrive sur le champ de bataille; il cherche ses morts, un à un il les pleure ; à sa demande, Dieu arrête le soleil pour lui permettre
de poursuivre les pàiens.
Une seconde partie, dite « épisode de Bali guant » (du nom de l'émir de Babylone, venu
aider les païens d'Espagne), conte cette revanche
de Charlemagne : une nouvelle bataille se livre à Roncevaux, qui s'achève sur un combat singulier
de Charlemagne avec l'émir et donne la victoire
aux chrétiens.
En France, une jeune fille attend
son fiancé : mais en apprenant la mort de Roland,
Aude-la-Belle meurt de douleur.
Après un combat judiciaire, Ganelon et son lignage sont
condamnés et exécutés.
Charles, accablé de dou leur, aspire au repos, mais un ange l'avertit que
d'autres luttes l'attendent
Au cœur de la chanson, un lieu, Ron
cevaux, où disparaît la fine fleur des
guerriers francs, parce
que Roland
devait mourir ;
où Charlemagne vient
prendre la revanche de la chrétienté
sur les Sarrasins avant de se venger
du
traître et de son lignage.
En Roncevaux
convergent tous les enjeux
du texte :
celui des guerres impériales, qui ouvre
et clôt la chanson ; celui de la lutte
contre l'infidèle, prétexte à assouvir
une haine de famille ; celui des liens
vassaliques :
en jurant la mort de
Roland,
Ganelon trahit son seigneur
comme l'ensemble des Francs ; celui,
enfin,
du récit lui-même, dont la
bataille est le
moment capital.
Cette
ordonnance en deux parties dont les
subdivisions respectives
se répondent
est « signée >> d'un Turold dont la part,
quelle
qu'en soit la nature, semble
avoir été décisive dans la forme
poéti
que donnée à la légende : « Ci falt la
geste
que Turoldus declinet.
,, Mais que
veut dire ?.
»
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