C’EST LA FÊTE, ET VOUS N’EN SAVEZ RIEN. Maurice Blanchard (résumé)
Publié le 24/05/2016
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C’EST LA FÊTE, ET VOUS N’EN
SAVEZ RIEN. Poèmes de l’écrivain français Maurice Blanchard (1890-1961), publiés en 1936. Célébrant admirablement la beauté, l’œuvre de Maurice Blanchard, solitaire, désespérée, connut l’indifférence la plus totale. « Nécessité de se cacher comme les poètes adultes se cachent derrière la rime, la forme fixe, la poésie protégée 1942 », note l’auteur dans la courte biographie terminant le recueil les Pelouses fendues d’Aphrodite (1943).
Son univers familier et fabuleux, où l’homme acquiert de singulières dimensions en étant perpétuellement confronté avec l’animal, le végétal et le minéral, n’exclut pas l’apparition de l’histoire, de la géographie, de la mythologie et donne ainsi la sensation de l’enchantement et de la cruauté, sans doute parce que la banalité s’oppose perpétuellement à l’insolite. « Et vous entendrez hurler les vertiges de la nuit, les cris du chat-huant aux yeux fous, les cris des sèves, les cris des joncs épineux quand passent les rôtis de douze livres. » Maurice Blanchard a le miraculeux pouvoir de transposer la réalité, de dérouter
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