CARNET DE LECTURE Lecture de la première moitié de Thérèse Raquin
Publié le 01/01/2024
Extrait du document
«
CARNET DE LECTURE
Lecture de la première moitié de Thérèse Raquin
Edition Hatier Classiques et Cie LYCEE
1 - L’œuvre et moi (la valeur psychoaffective de la lecture, les
émotions ressenties, l’identification aux personnages) :
- Choisissez et citez un ou plusieurs extraits de l’œuvre (en donnant le numéro
de page + les premiers et derniers mots de l’extrait) qui fait / font écho à votre
personne (un extrait qui évoque une émotion que vous avez déjà ressentie, une
situation ou un événement qui ressemble à quelque chose que vous avez pu
connaître dans votre propre vie)
Chapitre II – Page 39
Passage du texte : « Quand elle vit le jardin, la rivière blanche, les vastes
coteaux verts qui montaient à l’horizon, il lui prit une envie sauvage de courir et
de crier ».
Lorsque de ma lecture, ce passage a fait écho à des émotions déjà ressenties.
En
effet, lorsque je me retrouve face à de larges étendues, je ressens cela me
procure un grand sentiment de liberté, l’envie de crier, de courir, de me jeter
dans l’espace autour de moi.
Je peux prendre pour exemple les deux fois où nous
sommes allés à la Dune du Pilat.
La première fois, j’ai dévalé la dune en roulade
dans le sable, la deuxième fois, j’ai couru à travers le sable pour la dévaler.
2 - L’œuvre et le travail de l’écrivain (la valeur linguistique,
esthétique et signifiante de la lecture, la qualité du style de
l’auteur, le respect des codes du roman, la beauté du texte, la
compréhension et la complexité) :
- Choisissez et recopiez des exemples de ce que l’auteur a fait de spécial en
écrivant et qui vous a fait réagir (de belles expressions, des mots particuliers,
une description saisissante, une péripétie, un effet de suspense, un épisode
marquant ou énigmatique, intriguant…).
Chapitre I – Pages 25 et 26
Passage du texte : « Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on
trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de
la rue Mazarine à la rue de Seine » jusqu’à « Au-dessus du vitrage, la muraille
monte, noire, grossièrement crépie, comme couverte d’une lèpre et toute
couturée de cicatrices.
»
Dès le début du roman, Emile Zola nous laisse imaginer une histoire noire et
tragique avec la description du passage du Pont Neuf.
Il nous le décrit sombre et
lugubre.
Il emploie un ensemble de noms, adjectifs et expressions qui décrivent
sa noirceur : « dalles jaunâtres », « humidité âcre », « noir de crasse », « dalles
C1 - Interne
gluantes », « nuit sale et ignoble », « souffles froids de caveau », « trous
lugubres », « couverte d’une lèpre et toute couturée de cicatrices ».
Cette description est lourde et pesante.
Emile Zola pose le décor des lieux de
l’histoire, qui ne donne pas forcément envie d’y vivre.
J’ai trouvé cette première
description saisissante de réalisme.
Elle nous invite à nous plonger dans le roman
et dans cette histoire qui s’annonce tragique.
Chapitre I – Pages 26 et 30
Passage du texte : « Le passage du Pont-Neuf n’est pas un lieu de promenade.
On le prend pour éviter un détour » jusqu’à « Les boutiquiers regardent d’un air
inquiet les passants qui, par miracle, s’arrêtent devant leurs étalages.
»
Dans cette deuxième description du passage du Pont-Neuf, l’auteur fait une
énumération de la diversité de la population qui fréquence le passage : des
apprentis, des ouvrières, des hommes, des femmes, des vieillards, des petits
enfants.
Il donne un rythme à sa description en employant des verbes de
mouvement : stationner, courir et marcher.
Avec cette description, nous avons
l’impression d’être le spectateur de la scène qui se déroule devant nous.
J’ai
beaucoup aimé ce passage car il nous fait entrer encore plus dans l’histoire et le
lieu où elle va se dérouler.
Chapitre VII – Pages 77 et 78
Passage du texte : « Le chat tigré, François, était assis sur son derrière, au beau
milieu de la chambre » jusqu’à « Laurent se sent froid aux os »
J’ai trouvé cette description du chat François très intrigante et très réaliste.
Nous
l’imaginons très bien sur son derrière en train de parler et la description de
Thérèse en train de le mimer, nous permet d’encore mieux visualiser cette scène.
Lorsque Emile Zola écrit « il y avait, dans les coins de sa gueule, deux plis
profonds qui faisaient éclater de rire cette tête d’animal empaillé », cette
description m’a fait penser au Chat de....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Fiche lecture: Thérèse Raquin Biographie Émile Zola (18401902) est un écrivain, critique littéraire et journaliste français, considéré comme le chef de file du naturalisme.
- Fiche de lecture - Thérèse Raquin de Zola
- Thérèse Raquin - Fiche de lecture
- Fiche de lecture : Thérèse Raquin, Émile Zola
- Fiche de lecture Thérèse Raquin