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Caractères, les [Jean de La Bruyère] - fiche de lecture.

Publié le 01/05/2013

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Caractères, les [Jean de La Bruyère] - fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Caractères, les [Jean de La Bruyère], recueil de portraits et de maximes de Jean de La Bruyère, publié en 1688 sous le titre complet les Caractères ou les Moeurs de ce siècle. 2 UNE OEUVRE COMPOSITE ET FRAGMENTAIRE Les Caractères se compose de deux grandes parties : la première est une simple traduction par La Bruyère des Caractères de Théophraste tandis que la seconde rassemble ses propres « caractères « imités du modèle antique. Cette seconde partie comprend seize chapitres : « Des ouvrages de l'esprit «, « Du mérite personnel «, « Des femmes «, « Du coeur «, « De la société et de la conversation «, « Des biens de fortune «, « De la ville «, « De la cour ...

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« LA BRU YÈRE LES CARACT ÈRES Chapitres Il (D" mérite person11el) ; - VI (Des biens ck fortune) ; - XIV (De quelques usages).

La véritable originalité de La Bruyère n'est ni dans 1:! pro­ fondeur de sa philosophie, ni dans la pénétration de son analyse psychologiq ue; elle est dans son tempérament d'observateur et d'artiste (qu'on peut retrouver dans tous les chapitres) et dans les audaces de sa critique sociale.

Nous étudierons pour la faire comprendre trois des chapitres où cette critique tient une large place.

La satire avant La Bruyère.

-Les moralistes qui ont analysé et jugé les mœurs sont innombrables avant le livre de La Bruyère.

De 16.�o à 1688, on en pourrait énumérer des centaines.

Mais ils suivent presque tous les routes bJnales tracées par La Rochefoucauld ou la mode.

Il y a d'abord les morali stes pratiques, ceux qui enseignent non pas à faire son salut et à purifier son âme, mais à bi en vivre.

On donne les règles de la politesse, des bienséances, de l'art d'être « honnête h:>mme ,>,c'est-à-dire de se pousser dans le monde ct à la cour.

Vingt traités, dont les plus connus sont ceux de Callières, Sorel, Courtin, et la traduction de Balthasar Gracian, étudient cet art des biensé-ances, u un des plus importants soins de la vie �.

Il y a les moralistes qui veulent enseigner non la morale mon­ daine, mais la morale tout court.

On fait l'analyse des passions, et l'on étudie les moyens de les modérer ou de les éteindre.

Balzac, Martin Cureau de la Chambre, Saint-Réal, Mlle de Scudéry, Méré, }:icques Esprit, cent autres discutent et con­ seillent.

Il y a enfin les prêtres, prédicateurs ou directeurs des consciences qui enseignent les vertus chrétiennes.

Tous ces moralistes se ressemblent par certains côtés.

Ils s'en tiennent à des études abstraites.

Cc qui les intéresse, ce ne sont pas les aspects pass:�gers ct pittoresques des mœurs ; c'est l'homme éternel, ce sont les passion3 ct conflits de passions. »

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