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CAMP RETRANCHÉ (Le) John Cowper Powys (résumé)

Publié le 24/05/2016

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Roman de l’écrivain anglais John Cowper Powys (1872-1963), publié en 1937. Après son retour d’Amérique en juin 1934 - voir l’Autobiographie -, Powys s’établit d’abord près de son frère Llewelyn - voir Confessions de deux frères -, puis, le 8 octobre 1934, jour de son soixante-deuxième anniversaire, à Dorchester (la capitale du Wessex cher à son maître Thomas Hardy). Là, il reçut la commande d’un livre « sur l’art du bonheur », avec une offre d’avance trop tentante pour être refusée. En janvier 1935 il avait achevé ce qui reste sans doute son meilleur essai, l’Art du bonheur, et se remettait « très sérieusement au premier chapitre de [son] nouveau livre situé à Dorchester ». Il avait derrière lui ses plus grands romans : Wolf Soient (*), les Enchantements de Glastonbury et les Sables de la mer, tous écrits en Amérique. Curieusement, comme en raison inverse de la distance, l’œuvre à naître allait être infiniment moins baignée dans l’atmosphère du lieu que les précédentes : Dorchester, ici, n’est pas une présence « totale » comme Glastonbury ou Weymouth. Et pourtant, c’est le dernier de ses romans à connaître un décor contemporain. Dans ce sens, d’ailleurs, on peut dire que le Camp retranché est un roman-pivot, puisque aussitôt après, et une fois qu’il aura quitté le Dorset pour les Galles impérieuses, pré-natales et presque mythiques (il avait bien peu de sang celte dans les veines, quoiqu’il soit exact qu’il y a eu un Powisland dans les Galles du Nord), il entrera dans le Moyen Age avec Owen Glendower puis même dans l’ « Age obscur » qu’est le cinquième siècle celte de Porius, et, enfin, dans une sorte d’espace atemporel - celui de ses dernières œuvres. C’est aussi un roman-pivot dans la mesure où Powys s’y livre pour la dernière fois, dans la création de ses personnages tant féminins

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