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SES Fiche de lecture Le livre Jeunesses françaises bac +5 made in banlieue de Fabien Truong est publié en septembre 2015 dans les éditions La Découverte de la collection SH/L’envers des faits.

Publié le 30/01/2017

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SES Fiche de lecture Le livre Jeunesses françaises bac +5 made in banlieue de Fabien Truong est publié en septembre 2015 dans les éditions La Découverte de la collection SH/L’envers des faits. Fabien Truong est un ancien professeur de SES dans différents lycées de la Seine-Saint-Denis. Il est maintenant professeur agrégé au département de sociologie de l’université de Paris-8. Il enseigne aussi la science politique à l’IUT de Bobigny et la sociologie à Sciences Po. Ses recherches portent sur la sociologie de l’éducation, la marginalité urbaine et la comparaison entre la France et l’Angleterre. Il travaille sur une thèse au Centre Maurice Malbwachs. Il est aussi l’auteur de Des capuches et des hommes. Le livre est composé de l’introduction, suivie de 7 chapitres, de la conclusion, d’un épilogue et de pages annexes. Chaque chapitre est composé de sous-parties, elles-mêmes composées de sous parties. Dans l’introduction nommée « A l’école de la banlieue », Fabien Truong nous précise où va se situer son enquête : en Seine-Saint-Denis. Il nous dévoile aussi le plan qu’il va mener. Tout d’abord, il va observer les lycéens de son point de vue de professeur entre 2005 et 2010, cette première partie s’appelle « Lycéen ». Puis il va observer les trajectoires des différents lycéens de banlieue entre 2010 et 2015. Cette deuxième partie se nomme « Etudiant ». Il va ainsi nous dévoiler l’évolution d’anciens élèves à lui, du lycée à la vie active de 2005 à 2015. Dans le chapitre 1 nommé « Entre les murs du lycée », F. Truong nous parle du travail de professeur en banlieue dans une première partie. Il nous dit que pour un enseignant, travailler en Seine-Saint-Denis est une étape importante pour sa carrière. De plus il nous présente trois tâches enseignantes  : le touriste, le passeur et le douanier. Ces trois tâches enseignantes représentent le fossé sociologique qui sépare les « élèves de banlieue » et les « professeurs de banlieue ». Il nous parle aussi des « lycéens de banlieue » dans une deuxième partie. Ces lycéens ont conscience de leur stéréotypes tels que l’agressivité, l’impolitesse, le manque de motivation… Mais ils s’en servent pour s’en distinguer. Dans cette partie F. Truong nous parle d’un badge de dignité qui représente la valeur du lycéen et ainsi pouvoir se faire respecter. Mais en renvoyant Mourad de son cours il montre à ses élèves que c’est lui qui dirige et qui a le dernier mot. 22% des lycéens de banlieue pensent vivre dans un ghetto. Le soupçon est une condition principale d’une banlieue. F. Truong prend l&rs...
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« F.

Truong prend l’exemple du foot pour parler des nationalités.

Ils vont parler de ce que signifie « être français » avec le match France-Tunisie en 2008 où les Tunisiens sifflaient les Français.

Ces sifflements couvrent le soupçon.

Ils finiront par conclure qu’ils ne se sont pas « français-français ».

Les lycéens de banlieue n’ont pas le même point de vue sur Paris, que ceux qui y travaillent ou même les professeurs.

Pour eux Paris rassemble 3 zones : le « blanc Paris », le « Paris poubelle » et le « Paris quotidien ».

Dans une troisième partie « Travail de classes », il met en valeur l’importance de l’école qu’ils vont devoir choisir pour leur avenir, ils ont le choix entre l’université, l’IUT, STS, classes prépa … Dans le chapitre 2 nommé « La voie normale : passer par la fac », F.

Truong nomme d’anciens élèves, la profession de leur parents, comment ils ont eu le bac (rattrapage…), comment ils étaient en cours, il va donner son opinion sur leur entrée à la fac.

Dans une première partie «Licence to kill, ou les années zéro », il montre que la fac est un changement pour les élèves mais pas le même pour tous car certains ont découvert de nouvelles matières voire les mêmes sous un autre angle, et d’autres ont changé totalement de direction.

La fac développe aussi le côté social avec les collectifs d’alliés, côté autonome car les étudiants ont plus de liberté et s’autogèrent. Dans une deuxième partie « Facs de banlieue, universités parisiennes », il nous montre que les étudiants vivent encore chez leurs parents mais ils préfèrent travailler à la bibliothèque de l’université pour ne pas se distraire car la densité de travail est plus importante.

Certains banlieusards arrivent à entrer dans les écoles parisiennes, comme l’exemple de Samia et Shérazade qui font leurs études dans le « blanc Paris » pour continuer leur lignée.

Les facs sont réputées pour leurs grosses fêtes, cependant les étudiants doivent trouver un équilibre entre le travail et les soirées.

Dans une troisième partie « Licenciés », il nous apprend que les étudiants qui échouent ou arrêtent leurs études, vont travailler au Stade de France.

C’est un travail important et cela leur permet de faire leur deuil de leurs longues études.

Pour certains étudiants dont Lakhdar, étudier c’est comme voyager ; partir d’un point pour aller à un autre. Pour réussir il faut persévérer, et c’est grâce aux « petite victoires » comme les notes que l’on peut avancer.

Obtenir la licence pour les banlieusards est une satisfaction.

Ce qu’ils vont faire après leur licence est un lien entre les études et la vie active. Dans le chapitre 3 nommé « La voie médiane : assurer un bac +2 », F.

Truong va nous parler de la « voie médiane » autrement dit ceux qui vont faire un bac +2.

Il s’agit de ceux qui n’ont pas eu de mention au bac et ceux qui veulent aller en IUT ou STS pour éviter la fac.

Dans une première partie « Le niveau bac +2 », il nous dit que l’atmosphère de travail est différente à celle de la fac car les étudiants sont plus encadrés, il y a un contrôle de présences, des évaluations régulières… Le témoignage d’Irfan nous prouve qu’il faut être organisé avec un planning sinon on peut se mélanger.

La présence de collectif d’alliés est primordiale pour réussir ses études.

Ce collectif d’alliés a permis à beaucoup d’étudiants de changer physiquement ou moralement.

Cette réussite va former un chemin pour l’avenir.

Ce chemin est ce que. »

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