Devoir de Philosophie

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Publié le 05/02/2013

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Le siècle des Lumières extrait son nom du mouvement intellectuel, culturel et scientifique métaphoriquement part l'allusion aux philosophes de cette époque qui considéraient le XVIIIème siècle comme un temps qui allait devenir de « plus en plus éclairé «, (Pierre Bayle, écrivain de cette période) et dont ils se devaient de guider le peuple à travers l'obscurité, d'où le surnom de Lumières. C'est pourquoi ce terme de Lumière est souvent utilisé en tant que synonyme du XVIIIème siècle européen, ou de Aufklärung en allemand, illuminismo en italien, ilustración en espagnol, qui démontre bien le passage de l'obscurité à une pensée rationnelle. Les philosophes ont donc joués un rôle primordial dans les événements qui se sont déroulés lors du XVIIIème siècle, notamment à travers leurs oeuvres littéraires, leurs participation à des procès ou dans leur statut de conseiller de roi pour certains, mais également par leur investissement dans un projet qui a révolutionné son temps : le projet de l'Encyclopédie ou le Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. La question qui se pose alors est : En quoi le projet de l'Encyclopédie reflète-t-il le XVIIIème siècle ? Poser le contexte historique qui a été propice à la naissance de ce projet est donc nécessaire (I) tout autant que de savoir qu'elles sont idées conductrices, les principes et les théories de cette oeuvres (II) mais également de montrer quelles traces ont été laissées par cette oeuvre sur les consciences et quelles en sont les conséquences sur la Révolution Française de 1789 (III).        Le contexte historique de l'Encyclopédie    Le contexte historique du XVIIIème siècle va en effet avoir un impact fondateur dans la naissance de l'Encyclopédie car le climat de cette époque, qu'il forme un bilan désastreux ou qu'il soit au contraire tout à fait élogieux pour les hommes, va être l'impulsion dans l'émergence de ce projet à ambition universelle.        Le XVIIIème siècle : un siècle de guerre    De la fin du XVIIème siècle au début du XVIIIème siècle, la monarchie absolue de droit divin était enracinée en France et a atteint d'ailleurs son apogée sous le règne de Louis XIV qui meurt en 1715 mais dont la Révocation de l'édit de Nantes (ou édit de Fontainebleau) du 18 octobre 1865 condamne toujours les protestants à la persécution. La mort de Louis XIV marqua alors un retour à un certain ordre moral mais n'a pas signifié pour autant la fin de nombreuses décennies où les droits fondamentaux des Hommes, par l'acceptation contemporaine du terme, ont été bafoués. La Régence qui s'ouvre alors (1715-1723) fera figure de renouveau quand à la gestion politique et financière de la France mais ne constituera qu'un simple essoufflement des maux qui touchaient les hommes à cette époque. En effet, les guerres et la famine secouent la France sous le règne de Louis XV (1723-1774) malgré l'accalmie qu'il inaugura : guerre de succession d'Autriche (1740-1748), rivalité coloniale avec l'Angleterre, guerre de Sept Ans (1756-1763) qui opposa la France à l'Angleterre et à la Prusse. Cette longue période a constitué, et ce avec l'accumulation des décennies précédentes, une contestation de plus en plus sévère des individus envers les détenteurs du pou...

« la   philosophie   des   Lumières   et   notamment   au   projet   de   l’Encyclop édie   en   ce   qu’ils   ont   forg és   la   volont é  de   ses   é diteurs dans leurs intentions.

              Les objectifs et les th éories de l’Encyclop édie        Etablir l’origine et la composition du projet de l’Encyclop édie est   primordial dans la recherche des objectifs de cette œuvre mais les th éories qu’elles d égagent, issues de celles des   philosophes des Lumi ères, l’est tout autant.

              La   naissance   de   l’Encyclop édie   et   sa   composition         L’Encyclop édie   est   n ée   du   projet   de   la   traduction   de   la   Cyclopaedia de l’anglais Chambers, publi ée de 1728  à 1742, pour l’ éditeur Le Breton en 1745. Diderot travaillait alors   sur ce projet en tant que simple traducteur pour une maison d’ édition mais l’Encyclop édie ou Dictionnaire raisonn é   des sciences, des arts et des m étiers va prendre une ampleur inattendue sous l’impulsion de Diderot qui affichait   son   ambition   de   faire   l’inventaire   des   acquisitions   de   l’esprit   humain.

  Il   avait   alors   pour   objectif   de   favoriser   la   diffusion de la philosophie des Lumi ères et va alors avoir recours  à des  écrivains et philosophes c élèbres comme   Montesquieu,   Voltaire,   Rousseau,   Buffon,   Du   Marsais,   Daubenton,   le   baron   d’Holbach   ainsi   qu’ à  des   auteurs   inconnus. Buffon  était alors charg é de r édiger les articles relatifs aux sciences de la nature, Paul­Joseph Barthez   pour la m édecine et Quesnay accompagn é de Turgot pour l’ économie tandis que le chevalier de Jaucourt assistait   Diderot   dans   de   nombreuses   taches   r édactionnelles   et   éditoriales.

  L’Encyclop édie   est   avant   tout   marqu ée   par   l’int érêt   particulier   de   Diderot   pour   la   technique,   quand   bien   m ême   certaines   planches   étaient   inspir ées   d’autres   œuvres encyclop édiques et que la conception de certaines d’entre elles semblaient relativement archa ïques. Cette   œuvre   a   également   pour   objectif   de   vulgariser   les   connaissances,   c'est­ à­dire   que   les   destinataires   étaient   le   peuple,   m ême   si   la   quasi   majorit é  des   souscripteurs   était   des   gens   cultiv és,   eccl ésiastiques,   nobles   et   parlementaires.  L'article  "Encyclop édie",  r édig é par  Diderot  et  plac é  en t ête  du premier  volume  apr ès  le  Discours   pr éliminaire   de   d'Alembert,   d éfinit   le   programme   d'ensemble   de   l'ouvrage   :   le   projet   de   l'Encyclop édie   était   de   rassembler   les   connaissances   acquises   par   l'humanit é,   et   son   dessein   une   critique   des   fanatismes   religieux   et   politiques et une apologie de la raison et de la libert é d'esprit. Diderot entreprit donc de lier le projet encyclop édique   à  la philosophie. L'Encyclop édie doit faire la synth èse et le tri des acquis humains de mani ère alphab étique et en de   la   cr éation   d’une   table   par   mot   et   par   objet   afin   de   faciliter   la   vulgarisation.

  Le   premier   volume,   tir é à  2   000   exemplaires, fut adress é aux souscripteurs le 28 juin 1751. L'Encyclop édie connut un succ ès europ éen en Suisse,   en Italie, en Angleterre et en Russie.

  En 1752 parut le tome II, qui fit scandale, et la publication fut suspendue. Diderot entreprit de se cacher. En 1753   parut   le   troisi ème   tome   qui   fit   l'objet   d'une   condamnation   du   Conseil   du   Roi.

  Les   tomes   IV,   V   et   VI   parurent   n éanmoins en 1754, 1755 et 1756.

  En   1757,   l'Encyclop édie   fit   l'objet   de   4   200   souscriptions.

  En   1759,   l'Encyclop édie   est   interdite   à  la   publication   et   ordre fut donn é de rembourser les souscripteurs. Pour les d édommager, Le Breton  édita deux volumes de planches   s épar ées, qui b énéfici èrent d'un privil ège sp écial et furent envoy és aux souscripteurs. Diderot poursuivit seul, durant   sept   ann ées.

  En   1766   parurent   les   dix   derniers   volumes.

  Un   dernier   volume   de   planches   parut   en   1772.

  La   philosophie que l’Encyclop édie diffuse n’est donc pas seulement limit ée à la France car elle tend vers un caract ère   universel  car en effet  les th éories  des  philosophes touchent tous les  Hommes et l’investissement  de  ses  éditeurs   malgr é  les   tentatives   d’obstructions   t émoignent   du   probl ème   qu’elles   soulevaient   envers   la   religion   et   le   pouvoir   royal, ce qui ne manqua pas d’attirer la curiosit é du peuple.

              Les th éories de l’Encyclop édie        Deux grandes th éories principales peuvent  être d égag ées de l’Encyclop édie. [A   relier avec l’annexe du devoir] La premi ère d éfinie la religion comme source d’immobilisme, soumettant les Hommes   à  des d éfinitions mystiques des choses, et ne pouvant donc pas concevoir et cr éer le monde autrement qu’il ne l’est   dans les textes religieux. La deuxi ème consiste en ce que le pouvoir royal absolu est source d’asservissement et   qu’il bafoue les droits naturels des Hommes. Sur la question du religieux, l’analyse de l’article « pr êtres » n’est pas   superflue.

    Selon le baron d’Holbach, r édacteur de cet article, les pr êtres sont compar és à de tr ès bons orateurs et qui savent   jouer de la persuasion afin que les hommes se soumettent  à leurs paroles : « les pr êtes surent mettre  à profit la  . »

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