blex
Publié le 05/02/2013
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«
la philosophie des Lumières et notamment au projet de l’Encyclop édie en ce qu’ils ont forg és la volont é de ses
é
diteurs dans leurs intentions.
Les objectifs et les th
éories de l’Encyclop édie Etablir l’origine et la composition du projet de l’Encyclop édie est
primordial dans la recherche des objectifs de cette œuvre mais les th
éories qu’elles d égagent, issues de celles des
philosophes des Lumi
ères, l’est tout autant.
La naissance de l’Encyclop
édie et sa composition L’Encyclop édie est n ée du projet de la traduction de la
Cyclopaedia de l’anglais Chambers, publi
ée de 1728 à 1742, pour l’ éditeur Le Breton en 1745. Diderot travaillait alors
sur ce projet en tant que simple traducteur pour une maison d’
édition mais l’Encyclop édie ou Dictionnaire raisonn é
des sciences, des arts et des m
étiers va prendre une ampleur inattendue sous l’impulsion de Diderot qui affichait
son ambition de faire l’inventaire des acquisitions de l’esprit humain.
Il avait alors pour objectif de favoriser la
diffusion de la philosophie des Lumi
ères et va alors avoir recours à des écrivains et philosophes c élèbres comme
Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Buffon, Du Marsais, Daubenton, le baron d’Holbach ainsi qu’
à des auteurs
inconnus. Buffon
était alors charg é de r édiger les articles relatifs aux sciences de la nature, PaulJoseph Barthez
pour la m
édecine et Quesnay accompagn é de Turgot pour l’ économie tandis que le chevalier de Jaucourt assistait
Diderot dans de nombreuses taches r
édactionnelles et éditoriales.
L’Encyclop édie est avant tout marqu ée par
l’int
érêt particulier de Diderot pour la technique, quand bien m ême certaines planches étaient inspir ées d’autres
œuvres encyclop
édiques et que la conception de certaines d’entre elles semblaient relativement archa ïques. Cette
œuvre a
également pour objectif de vulgariser les connaissances, c'est àdire que les destinataires étaient le
peuple, m
ême si la quasi majorit é des souscripteurs était des gens cultiv és, eccl ésiastiques, nobles et
parlementaires. L'article "Encyclop
édie", r édig é par Diderot et plac é en t ête du premier volume apr ès le Discours
pr
éliminaire de d'Alembert, d éfinit le programme d'ensemble de l'ouvrage : le projet de l'Encyclop édie était de
rassembler les connaissances acquises par l'humanit
é, et son dessein une critique des fanatismes religieux et
politiques et une apologie de la raison et de la libert
é d'esprit. Diderot entreprit donc de lier le projet encyclop édique
à
la philosophie. L'Encyclop édie doit faire la synth èse et le tri des acquis humains de mani ère alphab étique et en de
la cr
éation d’une table par mot et par objet afin de faciliter la vulgarisation.
Le premier volume, tir é à 2 000
exemplaires, fut adress
é aux souscripteurs le 28 juin 1751. L'Encyclop édie connut un succ ès europ éen en Suisse,
en Italie, en Angleterre et en Russie.
En 1752 parut le tome II, qui fit scandale, et la publication fut suspendue. Diderot entreprit de se cacher. En 1753
parut le troisi
ème tome qui fit l'objet d'une condamnation du Conseil du Roi.
Les tomes IV, V et VI parurent
n
éanmoins en 1754, 1755 et 1756.
En 1757, l'Encyclop
édie fit l'objet de 4 200 souscriptions.
En 1759, l'Encyclop édie est interdite à la publication et
ordre fut donn
é de rembourser les souscripteurs. Pour les d édommager, Le Breton édita deux volumes de planches
s
épar ées, qui b énéfici èrent d'un privil ège sp écial et furent envoy és aux souscripteurs. Diderot poursuivit seul, durant
sept ann
ées.
En 1766 parurent les dix derniers volumes.
Un dernier volume de planches parut en 1772.
La
philosophie que l’Encyclop
édie diffuse n’est donc pas seulement limit ée à la France car elle tend vers un caract ère
universel car en effet les th
éories des philosophes touchent tous les Hommes et l’investissement de ses éditeurs
malgr
é les tentatives d’obstructions t émoignent du probl ème qu’elles soulevaient envers la religion et le pouvoir
royal, ce qui ne manqua pas d’attirer la curiosit
é du peuple.
Les th
éories de l’Encyclop édie Deux grandes th éories principales peuvent être d égag ées de l’Encyclop édie. [A
relier avec l’annexe du devoir] La premi
ère d éfinie la religion comme source d’immobilisme, soumettant les Hommes
à
des d éfinitions mystiques des choses, et ne pouvant donc pas concevoir et cr éer le monde autrement qu’il ne l’est
dans les textes religieux. La deuxi
ème consiste en ce que le pouvoir royal absolu est source d’asservissement et
qu’il bafoue les droits naturels des Hommes. Sur la question du religieux, l’analyse de l’article « pr
êtres » n’est pas
superflue.
Selon le baron d’Holbach, r
édacteur de cet article, les pr êtres sont compar és à de tr ès bons orateurs et qui savent
jouer de la persuasion afin que les hommes se soumettent
à leurs paroles : « les pr êtes surent mettre à profit la .
»
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