BLANC A LUNETTES (Le). de Georges Simenon (résumé)

BLANC A LUNETTES (Le). Roman de Georges Simenon, écrivain belge d’expression française (né en 1903), écrit au début de 1936 à Por-querolles et publié en 1937. Ferdinand Graux, un planteur de café, revient de France pour regagner son exploitation au Congo Belge près de Nyangara. Dans l’avion il rencontre un couple qui va dans la même région, un Belge de son âge (autour de vingt-six ans), Georges Bodet, qui a déjà trois ans de Congo, et la jeune Parisienne, Yette, qu’il vient d’épouser. Malgré le peu d’empressement que le jeune homme témoigne au couple, assez vulgaire, il leur dit qu’il est de Moulins (son père est le grand armurier de la ville) et qu’il est aidé dans sa plantation par un garçon, Camille, fils d’un de leurs métayers. Et il révèle à Yette son surnom congolais, « Mundele na Talala », c’est-à-dire le blanc-à-lunettes. Mais les indigènes donnent toujours un nom plus secret, le sien est « le blanc-qui-n’est-homme-qu’avec-des-lunettes ». Et en effet il lui suffit de les poser un instant pour perdre son assurance et révéler sa timidité foncière. Le surnom de Bodet est révélateur : « Celui-qui-a-tou-jours-soif ». Ferdinand a laissé à Moulins sa fiancée Émilienne et il doit préparer la maison, car elle viendra le rejoindre dans quelques semaines. Suivant la coutume, il a pour le moment une petite Congolaise nommée Baligi.