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BLAISE PASCAL : ENTRETIEN AVEC M. DE SACI SUR EPICTETE ET MONTAIGNE (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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Conscient des talents exceptionnels dont fait preuve son fils Blaise, Etienne Pascal décide de quitter Clermont et de s'installer à Paris pour s'y consacrer à son éducation. A 11 ans, Blaise compose un Traité des sons. A 16 ans, il donne un Essai pour les coniques. Trois ans plus tard il élabore une machine arithmétique pour permettre à son père, commissaire délégué du roi, de plus simples calculs. En 1646 c'est aux gentilshommes, qui portent à son père qui s'est blessé des ouvrages de Saint-Cyran, qu'il doit la découverte du jansénisme. Et la même année, il fait l'expérience du vide. La lettre de Pascal à son beau-frère Périer invite celui-ci à réaliser une expérience. Ce qu'il fait le 19 septembre 1648 au Puy-de-Dôme. Les résultats de celle-ci lui permettent de formuler le principe de l'hydrostatique, de dégager encore les notions fondamentales de l'équilibre, de tirer des conclusions sur les hypothèses, le progrès, l'autorité en science. Ces travaux sont complétés par le Traité du triangle arithmétique en 1654, par l'élaboration du calcul des probabilités. Dans la nuit du 23 novembre 1654, Pascal est bouleversé par une extase. Celle-ci provoque une retraite à Port-Royal des Champs. Les jansénistes lui deviennent chers. Dix-huit lettres, Les Provinciales, réfutent et attaquent l'interprétation de la grâce que leur opposent les jésuites. Pascal envisage alors d'écrire une Apologie de la religion chrétienne. Les notes qu'il prend seront publiées sous le titre Les Pensées. Enfin Pascal élabore L'Art de persuader qui fonde, par ses distinctions, ses nuances, une nouvelle rhétorique.

« Le stoïcisme et le scepticisme ne conduisent pas au U ( • H.

christianisme Le stoïcisme et le scepticisme restent des doctrines païennes qui peuvent se passer de la foi.

Saint Augustin a déjà dépassé ces deux doctrines en montrant que l'on ne peut douter de tout et que la raison a besoin de la foi.

Montaigne doute trop L e sce pti cis me e t le stoï­ cisme so nt de s do c­ trines païenne s qui res­ tent e n -d eçà du chri stia ­ rusm e.

Pascal le r eco n­ na ît lui-m ême.

A Mon ­ taigne, il reproche de trop douter, de man­ quer de piété et de méconnaître la gran­ deur de la foi: « Il ins­ pire un e nonchalan ce du •Il est vrai, Monsieur, que vous venez de me faire voir edmlreblement le peu d 'uli­ llt6 que les chrétiens peu­ vent retirer de ces 6tudes philosophiques.• Blaise Pascal, Entretiens avec M.

de Saci sur Éplctéte et Montaigne salut , sans craint e et sans repent ir.

( ...

) Il ne pe nse qu 'à mourir lâch eme nt etmo llementpar to ut son livre» (Pensées).

Épictète ignore la grâce divine A Épictète , au co ntrai ­ re , il reproche sa présomption et son orgueil de croire l'hom­ me plus fort qu'il n'est et de ne pas voir que la nature est corrom­ pue par le péché: «[Le sto ïcie n], remarquant q uel­ qu es tra ces de sa première g randeur , e t i gn orant sa cor ruption , a traité la natur e co mm e sa ine et sa ns beso in de répara­ teur, ce qui le mène au comble de la superbe» (Entretien avec M.

de Sa.ci sur Épictète et Montaigne}.

Saint Augustin dépasse le paganisme M de Saci ob jec te • en outre que saint Augustin a déjà dépassé l e stoïc is m e et le scept i­ c is m e.

A Épictète, qui cro it que l'homme peut être libre par un effo rt de la vo lonté , saint Augus­ tin répond qu 'il ne peut se libérer de ses pas­ sions sans l 'aid e de la grâce divin e.

A Montai ­ gne , qui dou te de to u t, il réplique que la raison est impuissante sans la foi.

Le stoïcisme présume trop de la volonté humaine et le scepticisme ne reconnaît pas la nécessité de la foi.

Le christianisme dépasse les deux doctrines.. »

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