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BÊTE HUMAINE (la), d'Émile Zola

Publié le 17/02/2019

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BÊTE HUMAINE (la), roman d'Émile Zola, publié dans la Vie populaire, du 14 novembre 1889 au 2 mars 1890. Malgré trois titres encore à venir, cette œuvre, où l'expressionnisme halluciné dévore l'intention réaliste, constitue le dernier flamboiement des Rougon-Mac-quart. Autour de Jacques Lantier, fils surnuméraire de Gervaise, se déchaîne la frénésie meurtrière. Lantier surprend Roubaud et sa femme Séverine égorgeant Grandmorin ; il assiste, indifférent, au patient empoisonnement de la tante Phasie, la garde-barrière de la Croix-de-Maufras, par Misard, son mari ; Flore, la cousine qu'il a tragiquement repoussée, provoque le déraillement d'un train avant de se jeter sous les roues d'un autre. Ces morts en cascade ne sont pour Jacques que l'écho de sa propre folie homicide. La « fêlure héréditaire » des Macquart, en effet, rencontre en lui le rut sanglant de la « bête primitive », au point qu'il ne peut dissocier la possession amoureuse du meurtre. Obsédé par le désir furieux de

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« LA BETE HUMAINE Auteur : Emile Zola Edition : Classique Pocket Genre littéraire : Roman (qui peut paraître tragique à cause du destin de Jacques ) Thèmes: Les locomotives, chemin de fer (tout ce qui est lié aux trains), les pulsions, les meurtres, la violence, l’amour, la fatalité et le crime sont les thèmes les plus présents dans ce roman.

Il montre bien Jacques ne peut s’empêcher d’égorger une femme et la seule dont il arrive à ne pas succomber est sa locomotive « la Lison » Personnages : Nom, prénom, surnom.

| Statut familial et social | Physique | Caractère | Séverine Roubaud | Femme de Roubaud, fille de jardinier.Amante de Jacques Lantier.Filleule du président de la compagnie des chemins de fer : Grandmorin avec qui elle a eu une liaison quand elle était jeune.

Une trentaine d’année.

| Séduisante, grande, mince, très souple, grasse avec de petits os.

Pas jolie : face longue, bouche forte, éclairée de dents admirables.

Charmante, larges yeux bleus, épaisse chevelure noire.

| Fine, fragile, distinguée, dangereuse,séductrice, manipulatrice.

Cette femme était soumise et passive, mais elle se transforme en femme avide d’amour, exigeante, elle revendique son bonheur.Femme fatale : instrument d’amour et de mort, rien ne semble l’affecter.

| Roubaud | Sous -chef de gare au Havre, employé, 40 ans.

| Taille moyenne, tête plate, front bas, nuque épaisse, face ronde et sanguine, gros yeux vifs.

| Violent, jaloux et macho.

Roubaud sait garder son sang-froid, méthodique, minutieux, complaisant, et rusé.

| Jacques Lantier | Fils de Gervaise Macquart (héroïne de l’assommoir) Mécanicien de première classe à la compagnie de l’Ouest.

| Beau, grand, très brun, visage rond et régulier, des cheveux frisés.

Il a des moustaches très noires.

| Il paraît sain et robuste, il égorge les femmes (criminel).

Il adore son train (la Lison), gentil, doux et amoureux, viril, inconscient.

Jeune, séducteur, sociable, agréable.

| Cabuche | Carrier (Chargé du transport des pierres) il vit dans une cabane au fond de la forêt de Brécourt, près de la Croix -de-Maufras.

| Face massive, front bas.

Son physique ne plaît pas.

| Solitaire, fruste, sauvage, tendre : son émotion à la vue de Séverine morte.

Il est le seul qui dit la vérité et c’est lui qu’on accuse.

| Flore | Sœur de Louisette, fille des Misard.

| Belle, jeune, taille haute, souple, blonde.

| Jalouse, violente, rancunière, elle présente les caractéristiques d’une héroïne d’épopée : courageuse et forte.

| Lieu de l’action, où se passe l’histoire : Cette histoire se passe dans plusieurs endroits différents.

En effet, on trouve : -la ligne Paris -le Havre avec ses deux villes terminus -une étape à Rouen pour l’enquête et le procès -La ligne Barentin Malaunay où se consomme l’essentiel du drame.

-La chambre de l’impasse d’Amsterdam ( lieu d’observation ) -La maison de la Croix -de-Maufras (maison du crime ) Le Havre est un univers sinistre, les amours de Jacques et Séverine ont pour cadre le décor du dépôt. Le lieu a-t -il un lien avec l’auteur ? Oui, en effet la Gare du Havre intéressait beaucoup Zola en tant que cadre de la vie quotidienne.

La Gare Saint Lazare était essentiellement évoquée du point de vue de l’atmosphère et du trafic parisien.

Zola n’a pas connu cette gare dans son état primitif, il tient tout ça d’un témoignage. Milieu social où évolue le héros :Le héros est destiné à être le type de meurtrier porteur de la folie héréditaire. Jacques évolue dans un milieu où les hommes se transforment en bête.

En effet, au cours de ce roman, de nombreux personnages ressentent le besoin de tuer pour s’en sortir ou parfois, rien que pour le plaisir.

Jacques vient d’une famille pauvre, il est recueilli par sa tante Phasie.

Il évolue avec des personnages qui ont tous un travail lié aux trains. A quelle époque se passe l’histoire ? Dans le livre La bête humaine, l‘action se passe entre l’hiver 1869 et l’été 1870.

C’était une époque troublée et difficile.

C‘était le fin du Second Empire et le début de la guerre avec la Prusse.

Zola a été inspiré par des faits divers : l’affaire Fenayrour (1882), l’affaire Barrême. »

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