BELCHAMBER (résumé & analyse) - Howard Overing Sturgis

BELCHAMBER. Roman de l’écrivain

américain Howard Overing Sturgis (1855-1920), publié en 1904. Après une brève et pittoresque esquisse de la famille qui règne depuis quelques siècles sur le domaine et les vastes terres de Belchamber, nous voyons apparaître le héros de cette histoire, Charles Edouard Chambers, marquis et comte de Belchamber :

foncièrement immoral). Mais toutes ces luttes et tous ces drames auront été inutiles, car l’enfant meurt. Dans une lettre où s’exprime toute la personne de ce Claude Morland, qui fut constamment en marge de la vie de Sainty, les condoléances s'accompagnent de l’annonce du mariage de Claude avec une riche héritière. Cissy qui, sans attendre que son enfant soit enterré, venait déclarer à Sainty qu'elle le quittait pour aller rejoindre le seul homme qu’elle eût aimé, apprend ainsi qu’elle est trahie. Dès lors, il me lui reste plus qu’à reprendre son rôle sur la scène de la foire aux vanités.

Ainsi s’achève une tragédie qui emprunte à la comédie le ton de l’ironie à la fois légère et incisive, au drame la violence des sentiments et des situations, et à la vie ce mélange constant de comique et de tragique.

c’est encore un enfant, enfant débile, qu’un accident de cheval rendra infirme pour la vie et tiendra, dès son tout premier âge, à l’écart des jeux et des plaisirs de ses camarades. Son frère cadet, en revanche, a toutes les qualités physiques qui l’eussent désigné pour hériter du “ domaine ; quant à la mère, rigide et puritaine, qui élève ses deux garçons depuis son veuvage prématuré, elle ne cache pas ses préférences. De très bonne heure, Sainty - ainsi appelle-t-on l’aîné, dans sa famille et dans le monde - a conscience de cette « infériorité » et nous le voyons, dès l’âge le plus tendre, se préparer à une mort précoce ; puis jeune homme, - aussi avide de culture que ses camarades le sont de sports et de courses, - il cherchera par tous les moyens à abdiquer en faveur de son cadet, Arthur.