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BEL-AMI Guy de Maupassant - résumé de l'œuvre

Publié le 24/09/2018

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BEL-AMI

Guy de Maupassant. Roman, 1885.

 

Georges Duroy, arrivé à Paris «la poche vide et le sang bouillant *, rencontre un ami de régiment qui l’introduit dans le monde de la presse, où il fait brillamment son chemin grâce aux femmes qu’il séduit et à celle qu’il épouse.

 

♦ De même que, chez Zola, l’optimisme du Bonheur des dames* s’oppose au pessimisme de La Joie de vivre*, Maupassant (1850-1893) inverse dans Bel-Ami le parcours qui était décrit dans Une vie* : on chemine par paliers, non plus vers l’échec, mais vers le succès. Ce n’est plus le Maupassant névrosé, syphilitique, éthéromane, fasciné par le morbide, mais l’homme à femmes reçu dans le monde, l’écrivain à succès publiant aussi des chroniques politiques, sociales ou littéraires dans des journaux, qui est à l’œuvre dans le roman de 1885. H s’y fait pourtant critique de son temps, dénonçant l’afiairisme, le colonialisme et la guerre, la situation de la femme au xix* siècle. Dans un univers où les idéaux et la morale sont des illusions, seuls les cyniques réussissent vraiment: Bel-Ami démonte les mécanismes du jeu social.

 

♦ On retrouve ici l’influence de Balzac sur Maupassant: Georges Duroy peut apparaître comme un Rastignac nouvelle manière. H s’agit aussi d’un roman d’apprentissage: le héros s’adapte aux lois de la réussite et utilise les femmes qu’il séduit par sa beauté. Tous les obstacles qu’il rencontre en chemin disparaissent devant sa vitalité, l’Éros qui le pousse vers l’autre sexe: si Bel-Ami désire les femmes, c’est non seulement par intérêt, mais pour satisfaire les pulsions qui constituent son être. H sait que la réussite est dans le jeu des apparences, même trompeuses, mais il demeure un être médiocre qui n’atteint jamais à l’intelligence désabusée de la lucidité.

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« L'œuvre de Maupassant Maupassant a touché à tous les genres, poésie, théâtre, contes et nouvel les, romans, mais c'est le conteur et le roman­ cier qui sont passés à la postérité.

La poésie ne fut pour lui qu'un péché de jeunesse (même si le recueil Des vers ne paraît qu 'en 1880) et il s'essaya vainement au théâtre avant de condamner, .

En 1891, il s'op posait ainsi à l'adaptation de ses romans à la scène :> qui accom pagne Pierre et Jean (1888), et «L' Évolution du roman au XIX0 siècle >> (1 889).

Maupassant affirme que Manon Lescaut est à l'origine de «l'admir able forme du roman moderne >>: l'abbé Prévost a su nous transmettre «l'impression profonde, émou vante, irré­ sistible de gens pareils à nous, passion nés et saisissants de vérité.

>> Stendhal est célébré en tant que mais critiqué pour avoir « mécon nu la toute­ puissance du style >>.

De même, Maupassant admire chez Bal­ zac la qui lui a permis de créer «une humanité tout entière si vraisemblable, que tout le monde y crut et qu'elle devint vraie>> mais regrette qu'il n'ait pas recherché la perfection.

Au contraire, l'œuvre de Flaubert lui. »

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