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Bel-Ami (1885) de Maupassant (étude de l'oeuvre)

Publié le 22/01/2012

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maupassant

 

 

DE MAUPASSANT Guy, Bel-Ami, Paris, Folio Classic, Editions Gallimard, 1973.

Résumé

Bel-Ami relate l’histoire de Georges Duroy, un ancien soldat rentré d’Algérie il y a peu. Employé au bureau des chemins de fer du Nord, il rencontre, un soir d’été 1880, son ami Charles Forestier qui le fera entrer à La Vie Française, un quotidien parisien important. Duroy rencontrera, chez Forestier, Clotilde de Marelle et sa fille Laurine (c’est elle qui lui donnera le surnom de Bel-Ami). Après quelques rendez-vous, elle lui louera une garçonnière afin de faciliter leur rencontre. Les mois passent et Duroy prend conscience de son pouvoir de séduction et l’utilise sur Mme Walter, la femme du patron, afin de passer de simple rédacteur à chef des Échos[1]. Enfin, à la mort de son ami et premier mentor, Forestier, il épousera sa femme et intégrera le cercle d’amis de son défunt mari.

Continuant son ascension, il divorcera sans scrupules de sa femme prise en flagrant délit d’adultère avec le ministre et ami de Duroy, Laroche-Mathieu. Tout deux seront salis dans cette affaire que Duroy s’empressera de divulguer à la presse. Il focalisera alors toute son attention sur Suzanne, fille de M. et Mme Walter au grand damne de Mme de Marelle, sa fidèle maitresse reléguée tout au long du livre au grès des conquêtes de Duroy. Il célèbrera, après avoir enlevé Suzanne, son mariage en grandes pompes à la Madeleine en octobre 1883. Duroy, ou plutôt le Baron Du Roy de Cantel, rencontrera dans la foule, le jour de son mariage, Mme de Marelle. Ils s’échangeront quelques mots avant que Duroy ne parte. Le roman se termine avec Duroy pensant à comment Mme de Marelle se coiffait le matin.


[1] « Importante rubrique. Les échos venaient en premières pages, après l’article de tête « - Jean Louis Bory

 

maupassant

« Bel-Ami (1885) DE MAUPASSANT Guy, Bel-Ami , Paris, Folio Classic, Editions Gallimard, 1973.

Résumé Bel-Ami relate l’histoire de Georges Duroy, un ancien solda t rentré d’Algérie il y a peu.

Employé au bureau des chemins de fer du Nord, il rencontre, un soir d’été 1880, son ami Charles Forestier qui le fera entrer à La Vie Française , un quotidien parisien important.

Duroy rencontrera, chez Forestier, Clotilde de M arelle et sa fille Laurine (c’est elle qui lui donnera le sur nom de Bel -Ami ).

Après quelques rendez -vous, elle lui louera une garçonnière afin de faciliter leur rencontre.

Les mois passent et Duroy prend conscien ce de son pouvoir de séduction et l’utilise sur Mme Walter, la femme du patron, afin de passer de simple rédacteur à chef des Échos 1.

Enfin, à la mort de son ami et premier mentor, Forestier, il épousera sa femme et intégrera le cercle d’amis de son défunt mari.

Continuant son ascension, il divorcer a sans scrupules de sa femme prise en flagrant délit d’adultère avec le ministre et ami de Duroy , Laroche -Ma thieu.

Tout deux seront salis dans cette affaire que Dur oy s’empressera de divulguer à la presse.

Il focalisera alors toute son attention sur Suzanne, fille de M.

et Mme Walter au grand damne de Mme de Marelle, sa fidèle maitresse reléguée tout au long du livre au grès des conquêtes de Duroy.

Il célèbrera, après avoir enlevé Suzanne, son mariage en gr andes pompes à la Madeleine en o ctobre 1883.

Duroy, ou plutôt le Baron Du Roy de Cantel, rencontrera dans la foule, le jour de son mariage, Mme de Marelle.

Ils s’échangeront quelques mots avant que Duroy ne parte.

Le roman se termine avec Duroy pensant à comment Mme de Marelle se coiffait le matin.

Genre Ce roman s’inscrit plutôt dans le réalisme.

Le réalisme est un courant littéraire apparu dans la seconde moitié du 19 ème siècle.

Ce courant décrivant la réalité telle qu’elle est s’oppose donc au romantisme, courant artistique, qui lui explose pl us les sent iments et les oppose à la raison.

Les faits sont donc racontés tels quels.

On peut aussi classer ce roman, comme roman d’apprentissage.

Duroy part en effet « innocent » dans cette société bourgeoise parisienne qui ne fait pas de cadeaux.

Grâce à ses divers mentors (Forestier & Co.) ainsi que ses nombreuses maîtresses (Mme de Marelle, Mme Forestier, Mme Walter, etc.), Duroy se formera au métier de journaliste et s’habituera petit à petit à cette société pour fin ir par la manipuler.

Personnages - Georges Duroy : C’est un beau jeune sous -officier moustachu de 25 ans rendu à la vie civile il y a peu.

Il rencontre un soir, par hasard, Forestier, un vieil ami, qui l’engagera dans son journal comme assistant.

Il y évoluera au grès de ses conquêtes féminines et maria ges pour en devenir le rédacteur en chef.

Au fil du roman il perdra toute l’innocence qu’il lui reste pour devenir un homme vil et sans scrupule.

C’est un homme manipulateur et conscient de son pouvoir sur les femmes.

- Clotilde de Marelle : Maîtresse de Geo rges tout au long du livre, elle est sans cesses reléguée au second plan par les autres conquêtes de Duroy.

Elle fait office de « bouche- trou » pour Georges.

Elle est petit e, brune et un peu grasse .

Elle a une fille, Laurine qui donne le surnom de Bel -Ami à Duroy.

- Charles Forestier : Lui aussi est ancien soldat rendu à la vie civile.

Il est désormais journaliste à La Vie Français.

C’est lui qui fera entrer Duroy au journal.

Petit, assez enrobé il est néanmoins marié à Madeleine, une très belle femme.

Souffr ant dès le début du livre, il décède à Cannes (milieu de l’œuvre) dans d’atroces souffrances.

- Madeleine Forestier : Très belle femme, blonde, grande et souriante.

Elle est mariée une première fois à Charles Forestier puis, après sa mort, à Georges Duroy.

C’est une journaliste très douée qui se plait à écrire des articles politique s, sa passion.

Elle trompera Georges avec le ministre Laroche -Mathieu, s’en suivra donc un divorce assez médiatique.

- M.

et Mme Walter : Parents de Suzanne, future femme de Duroy.

M .

Walter est petit, gros et avare.

Il est le directeur du journal employant Duroy .

Virginie Walter est plus jeune, grande et fine que son mari.

C’est une femme sérieuse et distinguée.

Elle deviendra une des maîtresses de Duroy.

Elle assistera, impuissante , à « l’enlèvement » de sa fille par Duroy.

1 « Importante rubrique.

Les échos venaient en premières pages, après l’article de tête » - Jean Louis Bory. »

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