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BEECHER STOWE: La case de l'oncle Tom.

Publié le 23/10/2012

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BEECHER STOWE: La case de l'oncle Tom. Une institution particulière L1 action se déroule en plein milieu du XIXe siècle, dans la partie sud des États-Unis, là où sévit, jusqu'à ce que la guerre de Sécession y mette fin, cette institution particulière qu'était l'esclavage. Monsieur Shelby, gentleman du Kentucky, est un homme bon et un maître indulgent. Endetté jusqu'au cou à cause de spéculations imprudentes, il se voit un jour contraint de vendre trois de ses esclaves. Éliza, la favorite de madame Shelby, et son tout jeune enfant, Harry ; Tom, le plus fidèle, le plus efficace et le plus honnête des serviteurs, un homme pieux, humble et profondément bon. Informée à temps du sort qui lui est réservé, Éliza réussit à s'enfuir. Tom, quant à lui, séparé de sa femme et de ses enfants, est d'abord revendu à Augustin Saint-Clare, fils d'un riche planteur de la Louisiane, et père d'une adorable enfant avec laquelle Tom entretiendra une amitié innocente et pure. Mais monsieur Saint-Clare meurt, et Tom est revendu à un certain Legree, planteur grossier et cruel chez qui il subira les pires traitements avant de mourir comme un saint, des paroles de charité et d'amour sur les lèvres. La postérité de La Case de l'oncle Tom Annoncé sous le titre de La Case de l'oncle Tom ou l'Homme qui était une chose, le premier fragment parut sous forme de feuilleton au mois de juin 1851 dans le National Era, hebdomadaire antiesclavagiste de Washington. Dès le premier mois, cinquante mille exemplaires du livre furent vendus. Douze mois après sa parution, il en était sorti cent ving...

« > NOTES DE L'ÉDITEUR La Case de l'oncle Tom est le premier véritable roman social américain.

On dit que l'i dée d'écrire un tel livre vint à Harriet Beecher Stowe lor squ'e lle reçut une lettre de sa belle- sœur la supplia nt de mettre ses talent s d'écrivain au service de la cause des esclaves, « d'écrire quelque chose qui fasse comprendre à toute une nation l 'abo mination qu'est l'esclavage ».

Mrs Stowe se mit donc au travail.

Pour elle, la meilleure façon de vaincre l'indifférence était de mettre sous les yeux« l'esclave en images », « en termes humains décrivant les jeunes filles enlevées, des mères séparées d~ leur s enfants par le marteau du commissaire-priseur, des familles brisées, désespérées, de saints hommes brutalisés par des démons, des maîtres débauchés abusant de leur s pouvoirs. »« Qu'on montre tout cela aux gens.

Et ils sauront ce qu'est l'esclavage et ils ne le toléreront plus.

» Forrest Wilson, biographe de H.

B.

Stowe.

œuvre réaliste pour le considérer « comme une parabole, une moralité ».

De toute façon, ce que « Mrs Stowe comprit et réussit à graver, comme au fer rouge dans la chair de ses lecteurs, c'était la souffrance et la peine des hommes et, dans son style confus, bourré d'expressions malheureuses et gâté par son penchant moralisateur , elle n'en est pas moins parvenue à faire sentir la vie profonde d'un peuple poussé au-delà de ce qu'il pouvait supporter et le supportant pourtant.

» Kenneth Allsop.

1 Le n Sirm an Pho tos 2.

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Zur ich Il faut sans doute, pour apprécier pleinement ce livr e, renoncer à y voir une BE EC H ER STOWE 02. »

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