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Baudelaire, Les Fleurs du Mal

Publié le 29/01/2024

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« Baudelaire, Les Fleurs du Mal (édition de 1861) Spleen et Idéal : 85 poèmes Au lecteur: L'œuvre de Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, s’ouvre sur un poème dédié au lecteur.

Celui-ci s'intitule d’ailleurs Au lecteur.

Il est composé de 10 quatrains avec des vers en alexandrins (12 syllabes) et des rimes embrassées (ABBA).

Ce poème semble très important puisqu’il constitue l’ouverture de l'œuvre.

Il est placé à part du reste des poèmes car il n’est pas numéroté et ne figure pas dans une des parties de l'œuvre.

Ce poème, Au lecteur est un poème qui dépeint la condition humaine, c’en est un portrait de celle-ci.

L’humanité y est dépeinte de façon pessimiste.

L’Homme est présenté comme en proie aux péchés.

Ainsi, ce sont “ La sottise, l’erreur, le péché, la lésine” qui “occupent .leur.

esprits” et “travaillent .leur.

corps”.

(vers 1-2). L’humanité est dépeinte par une accumulation de vices que l’Homme ne peut affronter en insistant sur sa faiblesse physique et morale face aux vices et aux péchés.

Les références religieuses témoignent également de cette vision puisque l’humanité semble être attirée par les ténèbres de l’Enfer, “chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas” (vers 15).

Les Hommes sont donc dépeints par leur attirance au mal et aux péchés.

Cependant, plus qu'un portrait de l’humanité, Baudelaire en donne aussi son plus grand ennemi, l’Ennui.

En effet, l’Ennui est présenté comme le principal ennemi de l’Homme.

Tout le poème amène, le lecteur, à l’ “Ennui”, comme il est cité.

Baudelaire évoque l’Ennui dans l’avant dernière strophe.

Il est tout d’abord décrit comme étant “plus laid, plus méchant, plus immonde” que des animaux affreux et repoussants , avant d'être nommé dans au début de la dixième strophe.

Il est présenté comme un monstre capable de réduire la terre en un “débris”.

L’Ennui, l’ennemi de l’homme, apparaît donc ici comme une atrocité. SPLEEN ET IDÉAL I.

— Bénédiction Bénédiction est le premier poème de la section Spleen et Idéal.

Il est composé de 19 strophes avec des vers en alexandrin et des rimes croisées (ABAB).

Il est possible de découper ce poème en quatre parties.

En effet, Baudelaire récite la triste et malheureuse enfance du poète.

Nous pouvons regrouper les cinq premières strophes en intitulant cette partie “La mère qui maudit son enfant”.

Les deux strophes suivantes peuvent être nommées “Ivresse solitaire d’un enfant talentueux”.

Les six strophes qui suivent peuvent quant à elles être énoncées comme “Des actions incomprises pas tous, du mépris, de la persécution même de la part de l'être aimé”.

Et enfin, nous pouvons regrouper les six dernières strophes en leurs attribuant le titre suivant: “Le poète qui se tourne vers le Ciel, devenant un être divin”.

Le titre de ce poème est un paradoxe puisque les premières strophes ne parlent que de malédiction, opposition à la Bénédiction.

Le poète dont il est question représente Baudelaire lui-même,.... »

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