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BAISER AU LÉPREUX (Le) François Mauriac

Publié le 24/09/2018

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BAISER AU LÉPREUX (Le)
François Mauriac. Roman, 1922.
 
Laid mais riche, Jean Péloueyre a épousé la belle Noémi, influencée par sa famille et les curés: «On ne reftise pas le fils Péloueyre. » Leur mariage est un échec ; Noémi s’est soumise et tente vaillamment, mais en vain, de surmonter le dégoût que Jean lui inspire. Celui-ci, conscient qu'elle se force à lui accorder le « baiser au lépreux », décide de s’effacer. Noémi reprend goût à la vie et « refleurit », mais connaît la tentation, incarnée par un jeune médecin. Alarmée, elle rappelle Jean, mais ne peut pas plus qu’auparavant supporter leur intimité. Conscient que c’est la seule solution, Jean veille et assiste un moribond tuberculeux dont il contracte le mal auquel il succombera. Noémi, veuve exemplaire, se consacre à son beau-père malade et renonce à l’amour.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Baiser au lépreux, le [François Mauriac] - Fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Baiser au lépreux, le [François Mauriac] , roman de François Mauriac, publié en 1922. 2 UN DRAME DE LA LAIDEUR Jean Péloueyre, « pauvre figure de Landais chafouin », a conscience de la laideur que lui renvoient les miroirs, avec « sa pauvre mine, ses joues creuses, un nez long, au bout pointu, rouge et comme usé ».

Orphelin de mère, il vit avec son père Jérôme, homme acariâtre et malade.

Son seul plaisir est de chasser les pies et les palombes.

À vingt-trois ans, il se voit marié à la belle Noémi d’Artiailh.

C’est un mariage arrangé par le curé et les familles.

La nuit de noces à Arcachon tourne si mal que plus jamais les époux ne partageront la même couche.

Noémi soigne son tyrannique beau-père, tandis que Jean, après un voyage à Paris, contracte la tuberculose en visitant un ami infecté.

Noémi est troublée par la présence d’un jeune médecin. Mais, même devenue veuve, elle ne cédera pas à la tentation. 3 LE PREMIER ROMAN MAURIACIEN Cinquième récit publié de Mauriac, c’est ce court roman qui fixe décors, personnages et thèmes de l’œuvre à venir.

La nature landaise, les conflits de l’amour et de l’intérêt, les souffrances des « mal-aimés » et le sacrifice discret d’une vie se retrouvent dans une histoire d’une pudeur exemplaire, alors que le corps, ses appétits et ses disgrâces forment le fond de cette tragédie conjugale.

Avec ce livre, « en même temps que mon style, j’ai trouvé mes lecteurs », déclarait Mauriac en 1950. En 1931, il rajoute un dernier chapitre remettant en présence Noémi et le vieux Jérôme Péloueyre.. »

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