Bacchante (la) de Maurice de Guérin (fiche de lecture et critique)
Publié le 15/10/2018
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Bacchante (la). Poème en prose de Maurice de Guérin (1810-1839), publié dans le volume Journal, Lettres et Poèmes, à Paris chez Didier en 1862.
Devant constituer un triptyque avec le Centaure (posth., 1840) et l'Hermaphrodite - celui-ci resté à l'état de projet -, ce texte composé en 1835-1836 aurait, après l'emblème masculin, présenté le « je » du poète sous un emblème féminin. Le troisième poème, celui de l'emblème double, aurait célébré enfin les vertus de l'Androgyne-Voyant, dans la continuité de la Séra-phîta (1835) de Balzac.
Au seuil de l'âge adulte, une jeune bacchante reçoit «les marques de Bacchus dans [son] sein ». Après avoir chanté les louanges de son dieu, elle écoute les conseils d'Aëllo, la « Grande Bacchante », fille de Typhon. Celle-ci lui explique sa propre marche vers le dieu dans la campagne et son initiation. La jeune bacchante se dispose à connaître les divins mystères, et entreprend son propre cheminement, course désordonnée semblable au galop d’un jeune centaure, enlacée de la « chaleur subtile » d’un serpent dont la morsure élève dans son esprit une « flamme aussi tranquille que les lueurs nourries durant la nuit sur un autel sauvage érigé aux divinités des montagnes ».
«
perte.
Un flux vital toujours circulant
conjure toute rupture avec le temps
et l'espace, et confè re à l'être l'apaise
ment de l'identifi cation à l'universel.
Tel est le terme bienheureux
d'un pan
théisme compris
non comme mysti
cisme, mals comme identification
métaph orique de la nature et de la lit
térature , ces espaces de la métamor
phose..
»
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