AVARE (L’) de Molière. Comédie- résumé de l'oeuvre

Cette comédie offre au spectateur du siècle une actualisation du type traditionnel de l’avare, que Molière emprunte essentiellement à Plaute (La Marmite): il en fait un bourgeois parisien soucieux de tenir sa place dans la vie sociale et familiale de son époque. Si le trait dominant de son caractère est cette avarice qui le ridiculise, le véritable ressort de l’action est la lutte entre Harpagon et son fils dont les péripéties structurent les actes principaux. Harpagon, certes, ne vit que pour sa cassette de louis d’or, mais il songe néanmoins à se remarier et son choix se porte sur Marianne, une jeune fille aimée de Cléante, son fils. En revanche, il veut donner sa fille Élise à un vieillard, le seigneur Anselme, qu’elle refuse. Elle est éprise de Valère, qui s’est introduit en qualité d’intendant chez Harpagon dont il flatte l’avarice. Inquiet de voir qu’il ne réussit pas à s’opposer au projet de son père, Cléante se fait le complice de La Flèche

dans 1e vol de la. cassette. Harpagon

exhale son désespoir dans une tirade célèbre (IV,7). Faussement accusé par Maître Jacques le cuisinier, Valère avoue son amour pour Élise. On découvre alors qu’il est le frère de Marianne et qu’ils sont tous les deux enfants d’Anselme. Cléante contraint Harpagon à lui céder Marianne en échange de sa cassette et Harpagon,

incorrigible, obtient d’Anselme qu’il assume tous les frais de l'aventure.