Devoir de Philosophie

AUTOMNE (L’) de Mikhaël. (résumé & analyse)

Publié le 26/10/2016

Extrait du document

 Seul recueil de poèmes paru du vivant d’Ephraïm Mikhaël (1866-1890), publié, sans nom d’éditeur, en 1886, sur les presses d’Alcan-Lévy (in-8°, de 48 pp.). Ce titre mélancolique et si simplement choisi que nul poète avant son auteur ne s’en était avisé, convenait-il à un jeune homme de vingt ans à peine ? Il est vrai qu'Ephraïm Mikhaël n’était épris que de « la saison inconnue » et traitait le printemps de « fantôme impitoyable ». La poignante tierce-rime où chantent ce désir et cette invective, a pour titre « Tristesse de septembre » ; elle figure depuis un demi-siècle dans presque toutes nos anthologies, parmi les extraits d’une œuvre brève et parfaite. Les contemporains de Mikhaël, qui découvrirent d’abord ses vers dans les petites revues de la période symboliste — « la Basoche ”, * la Jeune France », « la Pléiade », celle-ci bientôt métamorphosée, développée en « Mercure de France » l’année même de la mort du poète — s’accordèrent

Liens utiles