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AUGUSTE COMTE : Cours de philosophie positive - Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique

Publié le 30/08/2014

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Après six chapitres consacrés à définir et préciser les notions fondamentales de raison des choses, d'ordre, de hasard et de probabilité, ainsi que leur emploi général, Cournot examine méthodiquement un vaste champ de connaissances humaines (chap. VII à XXIII). Il part de l'examen de la sphère sensible, aboutit à la comparaison de la philosophie et de la science, puis établit une classification des connaissances humaines comportant l'étude de la psychologie. L'ouvrage se termine par une exploration des principaux systèmes philosophiques (chap. XXIV), dans la mesure où ils peuvent se relier aux idées de Cournot, et par un résumé de l'ceuvre (chap. XXV).

Quelques thèmes fondamentaux se dégagent de l'Essai.

 

·           Tout d'abord, l'idée que la raison veut saisir l'ordre du réel. Nos facultés et notre savoir relèvent d'une raison définie comme puissance d'ordre, pouvoir de comprendre l'unité, la loi et l'harmonie ((Essai sur les fondements de nos connais­sances et sur les caractères de la critique philosophique, Vrin, p. 89). Loin d'être dogmatique, cette raison doit être critique et recourir au probable, de manière à montrer, tout particulièrement en philosophie, que nos connaissances, dépourvues

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« ~ CONCEPTS ET TERMES ESSENTIELS Esprit positif: caractérisé par l'abandon des causes, la mise à l'écart de tout absolu et la seule recherche des lois.

Positif signifie réel, par opposition à chimé­ rique, et utile, par opposition à oiseux.

État métaphysique : état s'attachant à une explication recourant à de vérita­ bles entités, à des abstractions personnifiées.

État positif: état où l'esprit humain reconnaît l'impossibilité d'atteindre des notions absolues et se borne _à l'observation des phénomènes.

État théologique: état ou moment initial de l'évolution de l'esprit humain; caractérisé par la croyance en des agents doués de volonté, agents surnaturels conçus comme puissances explicatives des phénomènes.

Humanité: Grand Être nous englobant et nous dépassant, dans la mesure où les morts sont en nous et nous conduisent .

Loi: rapport invariable entre phénomènes, rapport permettant une prévision rationnelle.

Loi des trois états: grande loi historique concernant le développement de l'intelligence humaine au sein de l'espèce, mais aussi de l'individu.

Selon cette loi, la pens~e humaine se développerait en allant de l'état théologique à l'état méta­ physique, puis positif, où l'on renonce à chercher les causes, pour s'attacher uni­ quement aux lois.

Sodété: groupe humain spécifique irréductible à l'individu, lequel est une abstraction .

Sodologie (terme créé par Comte): science se rapportant à l'étude positive de l'ensemble des lois fondamentales · propres aux phénomènes sociaux; discipline formée de la statique sodale - étude de l'ordre -et de la dynamique sodale, attentive au progrès et à l'évolution historique.

!1 LA PENSÉE DE COMTE Comte est le fondateur du positivisme, terme qui, d'ailleurs, n'est pas de lui: le vrai ne s'attache qu'aux faits établis par des méthodes scientifiques.

l'état posi ­ tif est celui de la science, dépassant métaphysique et religion.

1) Le positivisme l'école saint-simonienne a forgé le mot de « positivisme », adopté par Comte lui-même.

Toutefois, Comte emploie généralement l'expression de « philosophie positive », désignant ainsi un type de pensée où la vérité scientifique se substitue à la quête de la cause et du « pourquoi » des choses.

Quelle est l'épine dorsale du positivisme? La fameuse loi des trois états, qui énonce la primauté du positif, du réel par opposition au chimérique, du relatif par opposition à l'absolu.« Chacune de nos conceptions principales, chaque bran­ che de nos connaissances, passe successivement par trois états théoriques différents: l'état théologique, ou fictif; l'état métaphysique, ou abstrait; l'état scientifique, ou positif» (Cours de philosophie positive, Garnier, tome 1, p.

5).

Dans l'état théologique, point de départ nécessaire de l'intelligence humaine, «l'esprit humain [ ..

.

] se représente les phénomènes comme produits par l'action. »

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