Au Bonheur des Dames - Journal de lecture
Publié le 08/02/2012
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Pierre de Callataÿ n°5 5T8
2
C’est également dans ce chapitre que Denise se fait engager au Bonheur.
Quand elle s’est présentée
pour être embauchée, elle a été mal jugée à cause de son apparence peu mise en valeur à cause de sa
pauvreté mais Mouret, lui, la trouve jolie et a fait en sorte qu’elle soit engagée.
On a donc un nouveau
paradoxe : c’est Mouret qui empêche Denise de travailler pour son oncle dont les affaires périclitent
par sa faute mais c’est Mouret en personne qui l’engage au Bonheur.
Ce chapitre commence et se termine avec Denise dans la rue.
C’est pour Zola la manière d’insister sur
sa pauvreté, surtout qu’entre les deux il y a eu le luxe du grand magasin.
Le 9 avril 2011
Chapitre 3
Après avoir campé le décor dans les deux premiers chapitres, Zola passe à la description plus détaillée
de la personnalité de Mouret.
Pour ce faire, il raconte une visite que celui-ci rend à une dame du beau
monde, Madame Desforges, qui est par ailleurs une de ses maîtresses du beau monde.
Zola procède en
trois temps.
D’abord, grâce à une discussion avec un de ses amis, Paul de Valagnosc, aussi présent chez Mme
Desforges, on y découvre la philosophie de vie de Mouret.
Celle-ci est basée sur un grand optimisme
et sur la joie de vivre.
Ensuite, lors d’un entretien avec un autre invité, le baron Hartmann, un grand industriel, Mouret
évoque sa stratégie commerciale et ses projets ambitieux pour son magasin.
On y découvre son côté
intéressé puisqu’il a besoin du soutien du baron pour l’agrandissement du Bonheur.
Enfin, lorsqu’il se retrouve seul homme en compagnie des dames invitées, ses qualités de séduction
apparaissent.
On voit donc un Mouret capable de séduire doublement les femmes, par son magasin et
par sa personne.
Le Baron, qui est d’abord sceptique quant à la réussite commerciale du Bonheur, accepte de soutenir
Mouret dans ses grands projets après avoir vu combien celui-ci parvenait à subjuguer les femmes.
Dans sa présentation du grand magasin, Zola le compare régulièrement à une usine ou à une grande
machine, deux comparaisons qui le déshumanisent.
Il cherche probablement à nous avertir d’un
danger.
Le 9 avril 2011
Chapitre 4
Ce chapitre est l’illustration par sa mise en œuvre de la stratégie commerciale du patron exposée dans
le chapitre précédent.
L’objectif de base est simple : vendre plus.
Pour y arriver, Mouret a l’idée de
faire circuler les clientes un peu partout dans le magasin quand elle cherche un article en particulier
pour les faire succomber à la tentation d’un achat impulsif.
Un autre exemple est la création d’un
rayon offrant des articles particulièrement attractif pour les enfants, auxquelles les mères ne peuvent
rien refuser ou presque.
Le marketing ne date donc pas d’hier.
Zola nous présente le Grand Magasin comme un lieu dangereux pour le portefeuille.
Mouret, en
connaisseur des femmes, parvient à susciter la consommation de la clientèle.
On voit donc que l’idée
n’est pas, avec un grand magasin, de faciliter la vie des clients mais de les utiliser pour augmenter les.
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