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ASTRÉE (L’) HoNoRÉ D'URFÉ - résumé de l'œuvre

Publié le 22/09/2018

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Roman-fleuve inachevé, en cinq parties de douze livres chacune (mais l’auteur mourut après avoir terminé le quatrième livre de la quatrième partie, et la suite est due à son secrétaire, Balthazar Baro), L'Astrée acclimate en France le roman pastoral déjà très en vogue en Italie (avec l'Arcadia de San-nazar, en 1502) et en Espagne (avec la Diana de Montemayor, en 1542). Les héros principaux de ce roman à tiroirs, qui met en scène plus de deux cents personnages, sont Astrée et Céladon. Ces bergers raffinés et oisifs (selon la tradition inaugurée par les Bucoliques de Virgile, ou Daphnis et Chloé de Longus, au siècle apr. J.-C) habitent le Forez, contrée idyllique arrosée par le Lignon, au Ve siècle de notre ère. 

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)ASTRÉE (L').

Roman pastoral de l'écrivain IIonoré d'Urfé (1557-1625).

publié en cinq parties de 1607 à 1627 ; les deux dernières par les soins de.

son secrétaire, Balthazar de Baro.

L'auteur raconte les amours de deux bergers� c•éladon et Astrée.

A travers n1ille péripéties, l'action se déroule aux te1nps anciens des Gaulois et des Druides, sur les rivages enchanteurs du I.Jignon, dans une des plus llelles régions de 1a .

.

France, le Forez.

En vertu d'une fausse nouvelle, Astrée �roit que son ami lui est infidèle : c'est pourquoi ·elle lui ordonne de s'éloigner po11r tou­ jours de ses regards.

Céladon, désespéré, cherche à se noyer dans la rivière ; mais il est sauvé par les nymphes.

L'une d'elles, Galatée, lui déclare ' soh an1our ; .lui, cependant, ne pense qu'à .Astrée, et la .

rejoint sans tarder, déguisé en jeune fille.

Lâ.

guerre ayant éclaté, le parfait .

amant se montre valeureux che,ralier : ainsi selon la mode de la fin du Xl�Ie s.

et la galanterie de la cour d'Henri I\-r, d'Urfé Ilous présente le portrait idéal de l'amant.

et de l'homme coura­ geux.

Mais Astrée n'accorde pas encore son pardon.

Céladon doit donner d'autres preuves, con1me dans la tradition des héros de cheva­ lerie : jusqu'à ce que « la fontaine magique de la vérité )) assure à la jeune fille, sa fidélité.

Enfin, après un long et prolixe récit (où s'entre­ croisent d'autres amours et aventures), Astrée accorde son amour à Céladon.

L'œuvre prend modèle sur les grands exemples italiens de l' Am,inta l*) du , Tasse et du Pastor fi,do (*) de Guarini et plus di-rectement sur la Di.ana (*) de l'Espagnol Montemayor..

La délicatesse des desc riptions de la nature, et la peinture des sentiments humains tels quton les trouve dans l'J4rca.die (*) de Sannazar s'l'" unissent à la galan­ terie et à l'atnour tels qu'on les pratiquait dans la société francaise.

L'œuvre.

très célèbre pendant tout le XVIIe s., nous parait actuellement loin de notre goût ; mais elle intéresse le savant par la peintttre précise de l'idéal précieux et mon­ dain qu'elle Ilous donne : de plus �'y affirme un certain g-oût pour la recherche ps)Tcholo­ gique qui.

111ême à travers la fiction pasto· rale, -�·- influa �tir l'esprit et Sllr la littérature du grand siècle.

* Un opéra, _4.�trée, a été composé en 1691 par C�ollas Pascal (1649-1709) sur un· livret de Ija Fontaine (1621·1695> ; un autre opéra -sur le même sujet, intitulé ...

4strée apa.isée, fut écrit en 1760 par J·ean-Fran�ois Maio (1732-1770).. »

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