ART INFORMEL (L’). (résumé) de Jean Paulhan
Publié le 14/05/2016
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ART INFORMEL (L’). « Éloge » de l’écrivain français Jean Paulhan (né en 1884), publié en 1962. Le mot informel, employé pour la première fois, à propos des dessins de Camille Bryen, par Michel Tapié, s’applique à évoquer - par antiphrase - la réalité, puis à dénoncer « la démarche la plus apparente d'un peintre qui commence par fuir toute règle et toute figure établie - toute forme
que l'on tient pour telle ». Pour Jean Paulhan, les toiles de Braque, Picasso, Klee, Kandinsky, relèvent de l’art informel, ne sont que les traces que laissent des gestes spontanés, des hasards, des transes. A l’inverse des anciens qui concevaient un plan avant de commencer, les peintres informels reçoivent des signes énigmatiques « auxquels il ne reste plus qu’à trouver un sens ». La différence de l’art informel tient donc à trois caractères : le « renversement » du sens commun de la Peinture; les « métamorphoses » (des objets habituels qui nous entourent, nous passons sans cesse à leur ambiguïté). Bien de voulu, ni de concerté. Seulement une extrême attention à l’aspect d’inachèvement.
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